Hommage à tous les professionnels du végétal.

Comparatif Trisetella


      A- Tris. cordelia                      B- Tris. hirtzii


C- Tris. pachycaudata         D- Tris. triglochin


            E- Tris. regia                             F- Tris. scobina










Fiche : Masdevallia fenestralis




Masd. fenestralis Dalström & Ruiz Perez, sp. nov.
Luzama fenestralis

Syn : Aucun.

Sous-genre : Pygmaeia
Section : Amaluzae
Sous-section : 

Étymologie :
Du latin fenestra, "fenêtre".
En référence à la petite tache de tissu translucide (comme une fenêtre)
près de la base de chaque côté du tube sépalien.


Mode de vie :
Plante épiphyte ou terricole.

Végétation :
Sympodiale,
rhizome de développement en touffe (cespiteux).

Habitat :
Forêt nuageuse dense et très humides.







Photo : S. Daström.


Origine :
Pérou.
Altitude :
3000 mètres.



Culture


Température de culture:
De culture dite "froide".

     Chaude................... jour : 20°C à 27°C nuit : 11°C à 18°C.
     Tempérée chaude....... jour 18° C à 25°C nuit : 10°C à 15°C.
     Tempérée................ jour : 12°C à 20°C nuit : 8°C à 13°C.
  Tempérée froide.......... jour : 12°C à 18°C nuit : 8°C à 11°C.
  Froide......................  jour : 10°C à 16°C nuit : 5°C à 12°C.

Type de culture :
En pot ou montée,
mais Plutôt en pot.

Milieu de culture :
= Culture en pot
A part égale
  1. Écorce de pin
  2. Charbon de bois
  3. Perlite
  4. Sphaigne.
Ou alors, que de la sphaigne non tassée à laquelle vous pouvez
rajouter un peu de charbon de bois ou/et de la perlite.


= Culture sur plaque
Que de la sphaigne avec possibilité de mélanger
des aiguilles de pin.

Arrosage :
Normal pour les Masdevallia.

Hygrométrie :
Minimum 70%.

Ventilation :






Fertilisation :
100 ppm maximum une fois par mois
soit 156 µS environ,
ou ;
50 ppm soit 78 
µS environ à chaque arrosage
trois fois de suite,
puis rinçage au quatrième et cinquième arrosage.
(1 ppm = 1.56 µS moyenne).

Lumière :






Repos ( voir légende ) :
 







Particularités :

✋⇨ Attention à son irrigation,
          sensible aux excès d'eau.

✋⇨ Réclame une forte hygrométrie.


🜂 Très proche de Masd. carmenensis 
           ainsi que de Masd. fenestrellata.
           Pour l'instant, une espèce à part entière,
           mais qui sais dans le futur ;
           peut être une variante de l'un ou de l'autre. 





FICHE : Masdevallia britoi




Masd. britoi E.M. Pessoa & Karremans, 2022.
Acinopetala britoi

Syn : Aucun.

Sous-genre : Masdevallia
Section : Minutae
Sous-section :

Étymologie : ?
Nommé en l'honneur d'Antonio Toscano de Brito,
conservateur du centre de recherche sur les orchidées
des Jardins botaniques Marie Selby.
Ses recherches portent sur les travaux moléculaires et taxonomiques
des orchidées néotropicales.

Mode de vie :
Plante épiphyte.

Végétation :
Sympodiale.
Rhizome au développement en touffe ( cespiteux ) dense
et compact.


Habitat :
Forêts sclérophylles humides sableuses (sable blanc)
de l'Amazonie centrale (Campinarana).

  
Photo : H. Brito.







Origine :
Brésil.
Altitude :
De 120 à 480 mètres. 


CULTURE


Température de culture :
De culture chaude mais supporte la culture tempérée.

  Chaude................... jour : 20°C à 27°C nuit : 11°C à 18°C.
  Tempérée chaude....... jour 18° C à 25°C nuit : 10°C à 15°C.
 Tempérée................ jour : 12°C à 20°C nuit : 8°C à 13°C.
     Tempérée froide.......... jour : 12°C à 18°C nuit : 8°C à 11°C.
     Froide......................  jour : 10°C à 16°C nuit : 5°C à 12°C.


Type de culture :
En pot ajouré ou montée.
Milieu de culture :
= Culture en pot
  1. Écorce de pin : 4 parts
  2. Charbon de bois : 3 parts
  3. Perlite : 1 part
  4. Sphaigne : 1 part
= Culture dite " montée "
Que de la sphaigne à laquelle on peut rajouter
des aiguilles de pin.

Arrosage :
Normal pour les Masdevallia.
Toutefois ;
faire attention aux excès d'arrosage.


Hygrométrie :
Minimum 70%.

Ventilation :






Fertilisation :
100 ppm maximum une fois par mois
soit 156 µS environ,
ou ;
50 ppm soit 78 
µS environ à chaque arrosage
trois fois de suite,
puis rinçage au quatrième et cinquième arrosage.
(1 ppm = 1.56 µS moyenne).

Lumière :







Repos ( voir légende ) :
 








Particularités :

 Masd. britoi est facile de culture.

✋⇨ Comme tous les Masdevallia de cette section,
          Masd. britoi est sensible aux excès d'eau.

 Très proche de Masd. wendlaniana et gutierrezii,
           il diffère par des sépales plus courts blancs à l'intérieur,
           des pétales oblongs plus courts avec une excroissance
           en forme de dent près du milieu,
           un labelle plus court avec des plis marginaux deltoïdes
           près du milieu et trois excroissance en forme de dents.

Masd. britoi, labelle.
Dessin : R. Medeiros.


La thermogénèse :


Un autre phénomène caractérise la pollinisation des Araceae.
Ce phénomène est la thermogénèse ;
elle a pour incidence l'augmentation de la température du spadice,
cette augmentation peut ainsi atteindre 30°C et se situer
à près de 20°C au-dessus de la température de l’air.

La thermogénèse n'est pas propre aux Araceae,
même si elle est la plus probante.
Quelques exemples de familles autres que les Araceae :
- Les Amaryllidaceae (ex : Galanthus nivalis)
- Les Annonnaceae (ex : Annona, Asimina)
- Les Arecaceae (ex : Phytelephas)
- Les Cycadaceae (ex : Cycas, Dioon, etc...)
- Les Cyclanthaceae, (ex : Asplundia, Carludovica)
- Les İridaceae (ex : Crocus)
- Les Magnoliaceae (ex : Magnolia)
- Les Nymphaceae, (ex : Victoria amazonica)
- Les Rafflesiaceae (ex : Rafflesia)
- Les Zamiaceae (ex : Zamia, etc...)



Son rôle :

Il y a Différentes raisons de thermogénèse chez les plantes :
- Pour se protéger du froid,
   thermorégulation, fleur ou plante entière,
- Pour augmentée la diffusion des odeurs florales
   afin d'attirer les pollinisateurs.
- De leurre ;
   en plus de l'odeur et couleur de charogne ;
   le leurre est accentué par l'augmentation de température floral,
   faisant croire aux pollinisateur saprophages qu'il s'agit bien
   d'une charogne.
   Les mouches saprophages, car il s'agit bien de mouches ;
   pondent leurs œufs sur les charognes.
   Il est bien question dans ce cas,
   d'un subterfuge, d'une pollinisation trompeuse comme chez
   les orchidées, du moins certaines orchidées.

Mais vous me direz ;
"lors de la germination des graines s'adjoint également une certaine
émission de chaleur" ;
je vous répondrais "effectivement",
toutefois,
cette dernière a pour origine une activité physiologique
normale des tissus ;
rien à voir avec la thermogénèse.


La thermogenèse, comment ça marche :
Extrait d'une publication de Evan Force.

Ce phénomène est lié à la respiration cellulaire mitochondriale,
la cellule contient des mitochondries,
organelles (ou organite) responsables de la respiration cellulaire.
La thermogenèse végétale a lieu dans les cellules
des tissus calorigènes, au sein des membranes mitochondriales
où se déroule la respiration cellulaire (Fig.1).
Cette dernière consiste en un flux d’électrons entre plusieurs
complexes et molécules de la membrane mitochondriale interne,
comme les cytochromes par exemple.
Sous l’effet de ce flux de particules chargées négativement,
un nucléotide, l’adénosine triphosphate, est produit
par une enzyme : l’ATPase*.
Ce nucléotide triphosphate est la source d’énergie de tout
être vivant.


(Fig. 2) Lors de la thermogenèse,
se met en place une respiration dite alternative
ou crise respiratoire
.
Le flux d’électrons est dévié vers un cytochrome alternatif
appelé oxydase alternative, notée
AOx**.
Cette protéine libère de l’énergie sous forme de chaleur à mesure
qu’elle accumule des électrons.
Autrement dit,
l’énergie que ces électrons véhiculent n’est pas stockée
sous la forme d’
ATP*** mais libérée sous forme de chaleur.

De plus,
une protéine de découplage mitochondriale dite "non-couplante",
nommé UCP****;
joue également un rôle dans la thermogenèse végétale.
Celle-ci empêche la dernière étape de la respiration mitochondriale,
c’est-à-dire le couplage d’un transfert d’électrons à la synthèse
d’ATP.
Il est important de préciser que l’intensité de chaleur produite
est la résultante d’une action combinée des deux protéines citées :
l’AOx et l’UCP.

En des termes plus simples,
l'énergie (chaleur) émise lors de la thermogénèse est le résultat d'une
oxydation des petites molécules NADH, H+(1) et FADH₂(2)
et convertie en une énergie chimique stockée peu ou pas
temporairement dans la liaison phosphate de l'ATP,
le reste est dissipé sous forme de chaleur.
La cause chimique est l'acide salicylique,
qui commence non seulement le processus de chauffe,
mais également la production des phéromones (parfum).




* ATPases : membranaires sont une classe d'enzymes
   liées au métabolisme énergétique, qui hydrolysent
   ou synthétisent les molécules d'adénosine-triphosphate
   (ATP) tout en transférant des ions d'un côté à l'autre
   de la membrane.

** Alternative oxidase.


*** ATP : adénosine-triphosphate,
       molécule riche en énergie qui libère son énergie
       en se convertissant en ADP (adénosine-diphosphate).
       L'ATP est une molécule énergétique qui sert de combustible
       à tout être vivant

ADP: adénosine-diphosphate est un ester
de l'acide phosphorique et du nucléoside adénosine.
L'ADP est constituée d'un groupe pyrophosphate,
d'un sucre pentose, le ribose, et de l'adénine, une base nucléique.

**** UCP :La thermogénine, ou UCP1,
         est une protéine découplante présente dans les mitochondries

         du tissu adipeux brun où elle est responsable de la thermogénèse.

(1)NAD : nicotinamide adénine dinucléotide
    Le NAD existe sous une forme oxydée, notée NAD+,
    et une forme réduite, notée NADH.

(2)FAD : La flavine adénine dinucléotide (FAD) est une coenzyme
    d'oxydo-réduction dérivant de la riboflavine (vitamine B2).
    Cette coenzyme joue un rôle dans la libération et le transfert
    d'ions hydrogène (H+) et d'électrons contenus dans les substrats
    moléculaires.
    Dans notre cas, 2 ions d'hydrogène.


 multiplication et pollinisation des Anthurium. 

    







Multiplication et pollinisation des Anthurium.


Par bouturage :

Il est possible de multiplier les Anthurium
par bouturage de tronçons sans aucun problème
ayant au minimum un œil.
La température doit être chaude, 25°C ;
avec une hygrométrie relativement forte, minimum 60%
donc le bouturage se fera en fin de printemps ou en été.
Si besoin, le bouturage peut être effectué à l'étouffée.
Le milieu de culture doit être drainant et rester humide,
il est possible d'utiliser de la sphaigne non tassée.
Les feuilles restant sur le tronçon ne doivent pas être
en contact avec le milieu de culture sous peine de pourriture.

Si le bouturage se fait à l'étouffée,
il est important d'endurcir (acclimater) les jeunes boutures
avant leur culture traditionnelle.

Il est également possible de bouturer dans de l'eau non calcaire,
mais la transition eau/milieu de culture traditionnelle sera plus 
compliquée.


Pollinisation et multiplication par semis :

La multiplication par semis est un peu plus compliquée,
mais tout à fait possible,
car l'anthèse ne fonctionne pas comme les autres Araceae
Chez Anthurium, l'inflorescence a des fleurs hermaphrodite,
c'est à dire mâle et femelle à la fois (Fig. 1),
il n'y a donc pas de zone dite mâle et une zone dite femelle ;
les Anthurium produisent des inflorescences qui à un moment donné
vont sécréter du fluide stigmatique ;
et à un autre moment, vont produire du pollen sur la même fleur.
Une fois le développement de l'inflorescence ;
le stade post-femelle qui lui débute toujours l'anthèse,
peut mettre un certain temps, ou un temps certain
suivant les espèces.

Fig. 1














Explication :
L'inflorescence bisexuée des Anthurium est protogyne,
comme chez la majorité des Araceae.
c'est à dire que les organes femelles viennent à maturité
avant les organes mâles.
Ces deux phases bien distinctes une fois femelle et une fois mâle 
sont appelées anthèse :
- Anthèse pistillée, femelle (fleur femelle ♀)
- Anthèse staminée, mâle (fleur mâle ♂).

En fait ;
l'anthèse n'est pas propre aux Anthurium,
mais s'applique à toutes les fleurs puisqu'elle correspond
à l'ensemble des phénomènes qui accompagnent l'épanouissement
d'une fleur.
Le terme d'anthèse coïncide donc au temps vrai de la floraison,
celui où tous les organes d'une fleur ont acquis leur parfait
développement.
Le phénomène de l'anthèse est complet une fois fécondation.

La différence chez Anthurium des autres Araceae,
est que l'inflorescence est comme nous l'avons vu ci-dessus,
d'abords femelle puis mâle une fois l'anthèse femelle terminée ;
qu'il y ait eu fécondation ou non,
donc deux anthèses bien distinctes sur la même fleur.
Dans ce cas présent,
le point positif est qu'il faille obligatoirement une pollinisation
croisée car l'autopollinisation y est impossible.

Une autre particularité chez Anthurium,
est l'apomixie de certaines espèces ;
c' est une forme de multiplication asexuée,
sans fécondation ni méiose,
qui fait intervenir la graine sans qu'il y ait union
entre gamètes mâles et femelles,
sans qu'il y ait eu pollinisation.
L'apomixie est du à un stimuli qui conduit au développement 
de l'une des cellules diploïdes de l'ovule reproduisant ainsi
le génotype strictement maternel,
elle ne conduit pas à la formation d'une graine contenant
un embryon hybride.
L'apomixie est un type particulier de parthénogenèse.
Dans le cas d'espèces apomictique,
je citerais A. bakeriA. gracileA. scandens ;
je soupçonne également A. obtusum car chez moi il y a eu
nouaison sans aucune présence de pollinisateur visible.














A/ Le spadice non mature.
     Aucune anthèse.












B/ Spadice en phase
    de maturité.
    Cette phase peut
    être plus ou moins
    longue.
    Aucune anthèse.




Phase d'anthèse pistillée (femelle) phase 1
C/ Spadice mature,
en phase d'anthèse pistillée ou femelle (fleur femelle ♀).
Émission de fluide stigmatique.


















La phase de l'anthèse pistillée est facilement reconnaissable,
elle correspond à la production de fluide stigmatique (photo C)
qui reposera au sommet de chaque fleur individuelle sur le spadice.
Certaines espèces présentent cette gouttelette sur toutes les fleurs
en même temps et d'autres successivement.
Cette phase a généralement lieu tôt le matin pouvant être très
éphémère.
Lorsque il y a présence de gouttelettes,
La fleur est "prête" à être pollinisée.


Phase d'anthèse staminée (mâle) phase 2
D/ Spadice mature,
en phase d'anthèse staminée ou mâle (fleur mâle ♂).
émission de pollen à sa surface.




















La phase de l'anthèse staminée est facilement reconnaissable,
elle correspond à la production de pollen (photo D)
qui reposera au sommet de chaque fleur individuelle sur le spadice.



A savoir
Une particularité des Araceae, encore une ;
l'anthèse s'accompagne également d'une thermogénèse.


Pollinisation, comment ?
Étant donné que la floraison se distingue
en deux phases bien séparées,
il n'est pas possible de polliniser immédiatement
les fleurs femelles.
Il est rare que la même plante ait du liquide stigmatique
et du pollen en même temps,
bien que cela se produis parfois chez certaines espèces.
Par conséquent,
la pollinisation se passe en 5 étapes.

Récolte du pollen
     Lors de la phase anthèse mâle,
     il faut récolter le pollen à l'aide d'un pinceau
     en frottant légèrement tout le spadice
     au-dessus d'un emballage.
Il est fort possible
qu'une fois la récolte
terminée,
le spadice réémet du
pollen et cela jusqu'à
5 fois suivant l'espèce.
Il vous suffit de le récolter
tant qu'il y a production.




Si vous ne pouvez utiliser le pollen de suite
sur un autre spadice dont l'anthèse est femelle,
il vous faudra le stocker ;
la prochaine étape.
Petite astuce,
utilisez de préférence du papier aluminium comme
emballage,
il n'absorbe pas l'humidité et facilite la prochaine étape.
N'oubliez pas d'y noter le non de l'espèce et la date de récolte.


Stockage du pollen
     En attendant la prochaine inflorescence femelle,
     il vous est possible de congeler le pollen ;
     d'où l'utilisation de papier aluminium.
     La conservation peut en moyenne durée
     un an,
     non congelé le pollen restera viable environ
     une à deux semaines, pas plus.


La fertilisation
     Il vous suffit d'appliquer à l'aide d'un pinceau
     le pollen sur le spadice lors de l'anthèse femelle
     mais sans frotter,
     mais en exerçant de légers tapotements sur chaque
     fleur (gouttes) si l'anthèse est total,
     c'est à dire une floraison sur tout le spadice.

Il se peux que l'anthèse femelle soit successive,
renouvelez l'opération à chaque exsuda de fluide stigmatique
ou tant qu'il y a production.
placez une étiquette avec la date de fertilisation.


     Après pollinisation,
     la production des fruits (baies) peut être très longue
     dans les semaines voir mois à venir et suivant les espèces.
     C'est là qu'entre en jeux la patience.
     Dans le cas ou il y a eu fécondation,
     chaque fleurs (alvéoles) vont gonflées changées de couleur
     en produisant une baie de couleur variable suivant l'espèce.


Inflorescences de A. bakeri.
Gynécée ovoïde rouge entouré
de 4 tépales triangulaires
jaune-vert protégeant
les étamines (non visibles).






Formation des baies
à différents stades.
A. bakeri.



 Récolte des graines
     Lorsque les baies atteignent leur couleur et leur taille appropriées
     elles sont mûres.
     
Vous serez sûr qu'elles sont mûres lorsqu'elles sortent
     littéralement du spadice (Photo A : flèche blanche).
     Chez certaines espèces les baies "éclatent" toutes d'un coup
     et d'autres sur une période de plusieurs jours à mesure qu'elles
     mûrissent successivement (Photo A : flèche jaune).
     Les baies contiennent généralement une ou deux graines,
     selon l'espèce et la santé de la plante.






Photo A.
A. caulorrhizom.






Cicatrices sur la spadice
après récolte des baies.
A. friedrichsthalii.






Petite astuce ;
Les graines peuvent facilement être extraites de la baie entre
vos doigts.


 Le semis
     Les graines doivent êtres semées immédiatement,
     car elles se dessèchent facilement et ne sont pas viables
     très longtemps.

Personnellement,
je sème dans de la sphaigne non tassée
ou un mélange 1/2/1 tourbe, perlite, écorce de pin ;.
Le semis est traditionnel si ce n'est le milieu
de culture qui doit être drainant et toujours humide
mais sans excès.
Pour ce qui est des différentes étapes de semis,
là également aucune différence avec un semis traditionnel,
repiquage une fois les plantules assez fortes
et empotage dans un milieu correspondant
à la culture des Anthurium (voir fiches espèces).
Je préconise un milieu de culture de granulométrie fine,
du moins la première année.
voir aussi : Suivi d'un semis

Température :
Comprise entre 24 et 28°C,
minimum 22°C à 20°C.
Luminosité :
Maximum sans soleil direct.
Si manque de lumière,
entre nœud très long et petite feuille. 
Hygrométrie :
Minimum 65 à 70% relative.
Irrigation :
Apport d'eau non calcaire afin de maintenir
le milieu de cuture humide mais sans excès.
Fertilisation :
En fonction du développement de la plantule.
Pour certains,
une fois que le système racinaire est présent.
pH :
6/6.5. 

Il n'y a pas besoin d'artifice dans le genre
produit favorisant le développement des racines
qui coute cher ;
sans citer de marque ou de nom commercial.
Pas besoin non plus de faire un semis à l'étouffée,
du moins je n'en ai jamais eu le besoin.
Les seules obligations :
- Maintenir une humidité constante du milieu de culture,
- Faire attention à la fonte des semis,
  pour ce faire,
  vous pouvez ajouter au milieu de culture de la poudre
  de charbon de bois ou le traité avec un fongicide du sol.
  Mais là encore, aucune obligation.
  Je n'ai jamais eu recours à cette méthode, ni le besoin,
  il suffit de bien doser les apports d'eau. 


⚠✋ De nombreuses Araceae y compris Anthurium,
      sont inclus parmi les listes de plantes toxiques
      étant donné la présence importante d'oxalate de calcium
      et d'enzymes protéolytiques qui en sont responsables ;
      et ceux, dans toute les parties de la plante.
      Cela peut provoquer,
      particulièrement chez nos animaux de compagnie ;
      des irritations des muqueuses de la bouche ou de la gueule,
      des yeux, de l'estomac ou de la peau.