Hommage à tous les professionnels du végétal.

FICHE : Trisetella scobina





Tris. scobina Luer 1980.

Syn : Aucun.

Tribu : Epidendreae
Sous-tribu : Pleurothallidinae
Genre : Trisetella 
Sous-genre :
Section : Trisetella
Sous-section : Triaristella
Division : 
Espèce : scobina

Étymologie :
Du latin scŏbina, " une râpe, une lime ".
En référence au pédoncule (hampe) rugueux
comme une râpe.


Mode de vie :
Plante épiphyte.

Végétation :
Sympodiale.
Rhizome au développement en touffe
compacte (cespiteux).


Habitat :
Forêts nuageuses.





























































Sur cette photo,
nous voyons bien la pubescence 
du pédoncule le rendant au touché
assez rugueux.











Échelle graduée
en 2 millimètres.
Échelle graduée
en millimètres.






















Origine :
Bolivie, Équateur, Pérou ?
Altitude :
De 1400 à 2200 mètres.



CULTURE


Température de culture :
Donné en culture tempérée à tempérée chaude.
Chez moi plutôt en culture tempérée.


     Chaude...................jour : 20°C à 27°C nuit : 11°C à 18°C.
  Tempérée chaude.......jour 18° C à 25°C nuit : 10°C à 15°C.
  Tempérée................jour : 12°C à 20°C nuit : 8°C à 13°C.
     Tempérée froide..........jour : 12°C à 18°C nuit : 8°C à 11°C.
     Froide...................... jour : 10°C à 16°C nuit : 5°C à 12°C.

Type de culture :
En pot de terre ou sur plaque.

Milieu de culture :
En pot de terre granulométrie fine
  1. Écorce de pin 3 à 4 parts
  2. Charbon de bois 1 part
  3. Perlite 1 part
  4. Sphaigne 1 à 2 parts
ou que de la sphaigne avec un peu de charbon de bois
ou un peu d'écorce très fine pour éviter que la sphaigne
ne se tasse.

Sur plaque ou en pot

Que de la sphaigne déshydratée non hachée
ou
sphaigne vivante (Sphagnum cristatum). 


Arrosage :
Maintenir humide mais sans excès.
Attention aux jeunes pousses sensibles
aux contact de l'eau.


Hygrométrie :
Haute,
minimum 75 à 85%

Ventilation :
Moyenne.







Fertilisation :
100 ppm maximum une fois par mois
soit 156 µS environ ;
ou 50 ppm soit 78 
µS environ à chaque arrosage
trois fois de suite,
puis rinçage au quatrième et cinquième arrosage.
(1ppm = 1.56 µS moyenne).

Luminosité :






Repos ( voir légende ) :
 








Difficulté culturale :









Particularités :






🜂 Inflorescence à floraison multiple successive.

🜂 Feuille semi - térète souvent piquetée d'un violet pourpre
          sur la face abaxiale.

🜂 Développement de la hampe d'environ 6 à 9 cm
         pouvant atteindre 15 centimètres.

🜂 Espèce très proche de Tris. regia.
         Voir là :

✋⇨ Pour l'induction florale,
         il est important de soumettre la plante
         à un écart de température jour/nuit
         dans un environnement très humide,
         au minimum 80 voir 85%.


✋⇨ L’espèce à une forte sensibilité racinaire
         dans un milieu de culture trop humide.


✋⇨ Réclame une forte hygrométrie ambiante.


✋⇨ Au fil du temps,
         J'ai remarqué que l'espèce supportait
         un milieu de culture un peu plus sec hors induction
         sur des périodes très courtes mais toutefois,
         avec un taux d'hygrométrie très élevé (min. 80%).


 Petit truc :
         Je cultive l'espèce dans de la sphaigne vivante
         (Sphagnum cristatum).
         Je trouve que depuis,
         la plante se porte bien mieux
         que dans un milieu traditionnel pour Pleurothallidinae.
         Cependant,
         je rajoute un peu de composant tel du charbon de bois
         ou de l'écorce très fine (5 mm.) afin d'éviter un compactage
         de la sphaigne.











FICHE : Talpinaria bivalvis





Talpinaria bivalvis K. harst., 1859.
 Genre non accepté,
accepté par certains en tant que : 

Pleurothallis talpinaria  Rchb. f., 1886.

Syn :
- Pleurothallis trimeroglossa Schltr. 1921
- ? Pleurothallis talpinaria [ H. Karst ] Rchb.f. 1886

Tribu : Epidendreae
Sous-tribu : Pleurothallidinae
Genre : Talpinaria    
    ex. Pleurothallis
Sous-genre :.....................Talpinaria
Section : 
Sous-section :
Division :
Espèce : bivalvis

Étymologie :
Du latin bi  : deux
et
valvae, ārum, f. plur. : battants d'une porte, porte à double battant.
A deux valves.
En référence au calice bilobé formé du sépale dorsal
et du synsépale ( les deux sépales latéraux soudés ).

Mode de vie :
Plante épiphyte.

Végétation :
Sympodiale.
Rhizome au développement en touffe (cespiteux).


Habitat :
Dans les forêts humides.






























Échelle graduée en 2 millimètres.



Le bouton floral se développe
à partir d'une spathe situé
à l'envers de la feuille.
Néant moins,
la fleur peut être soit devant,
de coté voir derrière la feuille
après l'allongement du pétiole.







Origine :
Bolivie ?, Colombie, Équateur ?, 
Venezuela, Pérou ?.
Altitude :
De 450 à 2600 mètres,
voir 3000 pour certains.



Culture


Température de culture :
Donné en culture chaude à froide,
selon son origine.
Pour moi, culture plutôt tempérée.

      Chaude...................jour : 20°C à 27°C nuit : 11°C à 18°C.
  Tempérée chaude........jour 18° C à 25°C nuit : 10°C à 15°C.
  Tempérée.................jour : 12°C à 20°C nuit : 8°C à 13°C.
  Tempérée froide.........jour : 12°C à 18°C nuit : 8°C à 11°C.
  Froide.................... jour : 10°C à 16°C nuit : 5°C à 12°C.

Type de culture :
En pot plastique ajouré, pot de terre ou
monté sur plaque.

Milieu de culture :
= Culture en pot
    Le tous en granulométrie de 5 mm.
  1.  4 parts d'écorce de pin.
  2.  2 à 3 parts de charbon de bois.
  3.  1 part de perlite ou bille de polystyrène ou vermiculite.
  4.  1 part de sphaigne de Nouvelle Zélande coupé
       mais surtout pas en poudre.
= Culture sur plaque
 Que de la sphaigne.

Arrosage :
Maintenir toujours humide mais sans excès.

Hygrométrie :
Minimum 70 à 85%.

Ventilation :
Faible à moyenne.





Fertilisation :
100 ppm maximum une fois par mois
soit 156 µS environ ;
ou 50 ppm soit 78 
µS environ à chaque arrosage
trois fois de suite,
puis rinçage au quatrième et cinquième arrosage.
(1ppm = 1.56 µS moyenne).

Luminosité :
Ombre à mi- ombre.






Repos ( voir légende ) :
 







Difficulté culturale :









Particularités :






🜂 Comme c'est le cas chez beau nombres de
         Pleurothallis et genres affiliés,
         la fleur est très variable en couleur ;
         passant du pourpre plus ou moins foncé
         jusqu'au jaune,
         elle reste néant moins toujours pictée de points
         pourpres.

 Espèce controversée, y compris sur son origine.
Je pense qu'il y a confusion entre Pleurothallis talpinaria
et Talpinaria bivalvis.

                         Pths. talpinaria                      Tal. bivalvis
Pour 
certains :        Colombie, Venezuela.                        /

Pour          Bolivie, Colombie, Équateur              Colombie,
d'autres :          Pérou, Venezuela.                     Équateur.

Pour                     Colombie,                                   /
d'autres :              Venezuela.


✋⇨ Pour l'induction florale,
         il est important de soumettre la plante à des écarts
         de températures jour/nuit d'au moins 5 à 10°C.