Hommage à tous les professionnels du végétal.

Hoya memoria (ex.Hoya gracilis)


Hoya memoria (Schlechter) Kloppenburg 2004.

Syn :
H. gracilis schlechter 1908.

Famille :
Asclepiadaceae ( Apocynaceae )

Étymologie : 
Du nom du Memoria Garden de Manille où on le trouve.

Mode de vie :
Épiphyte.

Végétation :
Port grimpant/retombant.






























Origine :
Philippines.
Altitude :
?


Culture :

Type de culture :
En pot plastique ajouré.
Culture dite " montée " possible.

Milieu de culture :
Mélange pour orchidée avec un rajout de mélange pour
plantes succulentes.
pH de 6.1 à 6.5 ( pH moyen ).
ou
  1. 1/3 de terreau de feuilles
  2. 1/3 écorce de pin (compostée ou non) de granulométrie fine
  3. 1/3 perlite ou vermiculite
  4. Un peu de sphaigne hachée
Le Milieu de culture doit être drainant, léger,
et suffisamment rétenteur.

Lumière :
Bonne luminosité.
Supporte le soleil du matin ou du soir. 

Température :
De culture tempérée de 10°C à 30°C.

Arrosage :
Laissé sécher entre deux arrosage.
Eau non calcaire.

Ventilation :
Normal.

Hygrométrie :
Importante,
au moins 70 % 

Fertilisation :
Cette plante a besoin d'apport régulier d'engrais azoté.
Toutefois, la dose d'engrais est diluée au double d'eau.
J'utilise en engrais type 10/3/7 pour plantes grimpantes
aux doses de 5 ml/L tous les quinze jours.

Particularités de la plante :
Fragrance rappelant le caramel.

 Très proche de H. kentiana,
et de H. wayetii. 

Particularité culturale :
 Pour l'induction florale,
il est important que la plante soit exposée à une 
bonne source de lumière avec un arrosage un peu
plus conséquent après une période un peu plus sèche.








Les Droseraceae





Nous connaissons la faculté d'adaptation des plantes
à leur environnement,
cela est d'autant plus flagrant pour cette famille que sont
les Droseraceae.
Là ou la vie ne devrait pas ou pratiquement pas se développer,
la nature a mis en place de superbes solutions pour faire
face à des manques.
Dans le cas présent,
un manque de nutriments et un milieu très acide
des sols de tourbière.

Du grec droseros - δροσερός : couvert de rosée,

qui a des gouttelettes,
en référence au mucilage sur les feuilles ;
les Droseraceae sont des plantes herbacées,
annuelles ou vivaces,
parfois rhizomateuses ou bulbeuses,
terrestres ou aquatiques
originaire des régions froides, tempérées ou tropicales
vivant dans les tourbières ou le milieu est très pauvre
en micro et macro oligo-éléments et acide.

Le Drosera rotundifolia offre des propriétés médicinales.

Antiseptiques, antispasmodiques, béchiques et fébrifuges ;
son usage est recommandé en cas de toux sèche.


Caractéristiques :

- Racines :
Souvent dépourvues de racine principale.

- Feuilles :
Feuilles sans stipules alternes ou disposées en rosette à la base,
à limbe réduit couvert de poils glanduleux 'Drosera)
ou des poils sensitifs (Dionaea) sensibles aux excitations
mécaniques et chimiques.
Les trichomes (poils) possèdent à l'apex des glandes qui collent
et digèrent les insectes et autres petites proies (Drosera).
Feuilles simples, non divisées ni lobées, en verticilles,
pétiolées, obovales à rondes,

Fleurs :
Fleurs sont atinomorphes et bisexuées,
groupées en racèmes circinés terminaux,
très rarement solitaires ou axillaires ;
composées de 4-5 sépales plus ou moins connés à la base,
et de 4-5 pétales libres.
4-5 étamines libres et hypogynes, rarement plus nombreuses.
Anthères extrorses et biloculaires, à dehiscence longitudinale.
 Les 2-5 styles sont libres, ou plus rarement connés.
Ovaire est supère, composé de 2-3 ou 5 carpelles soudés.
Ovules disposés sur un placenta parietal ou basal.


Fruits et graines :
Le fruit est une capsule, dehiscente ou non,
et les graines albuminées ont un embryon droit.



Particularité :

Les Droseraceae sont capable de capturer des proies

(insectes, ou autres...) et de les assimiler,
entièrement ou en partie pour palier au manque
d'azote par exemple.


- Piège :
Les pièges sont caractérisés par leur mobilité
et leur rapidité pour quelques-unes :
- Mobiles, piège se disant "actifs",
- Non mobile ou fixe se disant "passifs".

le mouvement peut être visible à l'œil nu,

comme la fermeture du piège actif de la Dionée.

- Aldrovanda et Dionaea : pièges à mâchoires ;

- Drosera, Drosophyllum : pièges à mucilage (gouttelettes collantes)
dont la feuille et les poils s'enroulent autour des proies.



Taxonomie :

Super règne : Eucaryotes (Biota)
Règne : Veridiplantae (Plantae)
Sous-règne :  Chlorobionta
Rameau : 
Infra-règne : Streptophyta
  Super embranchement / Super division : Embryophyta
  Embranchement / Division : Tracheophyta
  Ss-embranchement / Ss-division : Hemitracheophyta (tracheobionta)
  infra-embranchement : Euphyllpphyta
  micro-embranchement : Spermatophyta
    Super classe : Magnoliophyta (angiosperme)
    Classe : Mesangiospermae (Magnoliophyta)
      Sous-classe : Dicotylédone vraies,
                           Eudicotylédones (Magnoliopsida)
        Infra-classe : 
          Super ordre : Caryophyllanae
            Ordre : Caryophyllales
             Sous-ordre :
      Infra-ordre : 
      Micro-ordre :
        Super famille : 
        Famille : Droseraceae
        Sous-famille :
           Tribu :
              Sous-tribu ;
                 Genre : Aldrovanda
                              (Byblis) *
                              Dionaea
                              Drosera
                              (Drosophyllum) **
                              (Rodidula) *
                Sous-genre :
                   Section :
                      Sous-section :
                         Espèce :
= Dans le genre Aldrovanda
     - Aldrovanda vesiculosa

= Dans le genre Dionaea

     - Dionaea muscipula

= Dans le genre Drosera
     - Drosera adelae - Drosera alba - Drosera aliciae
     - Drosera anglica - Drosera arcturi - Drosera biflora
     - Drosera binata - Drosera brevifolia - Drosera burkeana
     - Drosera burmannii - Drosera caduca - Drosera capensis
     - Drosera capillaris - Drosera chrysolepis - 
 Drosera cistiflora

     - Drosera collinsiae - Drosera communis - Drosera cuneifolia
     - Drosera dichrosepala - Drosera ericksoniae
     - Drosera esmeraldae - Drosera felix - Drosera filliformis
     - Drosera gigantea - Drosera glanduligera

     - Drosera graminifolia - Drosera graomogolensis
     - Drosera hamiltonii - Drosera hilaris - Drosera hirtella
     - Drosera indica - Drosera intermedia - Drosera kaieteurensis
     - Drosera macrantha
     - Drosera madagascariensis - Drosera montana
     - Drosera natalensis - Drosera neocaledonica
     - Drosera nidiformis - Drosera occidentalis - Drosera ordensis
     - Drosera pauciflora - Drosera peltata - Drosera petiolaris
     - Drosera platypoda - Drosera prostratoscaposa - Drosera pygmaea
     - Drosera regia - Drosera rosulata - Drosera rotundifolia
     - Drosera scorpioides - Drosera sessilifolia - Drosera spatulata
     - Drosera stenopetala - Drosera stolonifera - Drosera tokaiensis
     - Drosera trinervia - Drosera uniflora - Drosera villosa
            Sous-espèce :
              variété :
                Sous-variété :
                  Forme :
                    Sous-forme :


* Byblis et Roridula peuvent, selon les auteurs,
former 2 familles distinctes (Byblidaceae et Roridulaceae)
ou une seule famille (Byblidaceae) ;
** et Drosophyllum dans une famille dédiée,
les Drosophyllaceae.








Les différents genres de la sous-tribu des Pleurothallidinae acceptés ou non.





La sous-tribu des Pleurothallidinae contient
suivant les botanistes,
entre 4000 à 5000 espèces soit 16 à 20% des Orchidaceae ;
ce qui en fait la sous-tribu probablement la plus riche
en espèces d’orchidées.

La classification actuelle de Luer reconnaît
plus de 4100 espèces dans 60 genres.
Le système de classification de Chase et al. reconnaît
seulement 32 genres,
dont deux qui ont été déplacés de Laeliinae.
En comparant les schémas de classification
de la sous-classe de Pridgeon & Chase et Luer,
on se rend vite compte que les différences
sont plus importantes que le simple fractionnement
et le regroupement.
Tenant compte d'autres traitements de Garay, Szlachetko,
Barros et Archila,
20 genres monotypiques supplémentaires ont été décrits,
ce traduisant par 89 noms génériques d'usage courant ;
mais avec des divisions différentes pour les genres.
Une classification basée sur des preuves totales tel que
l'ADN,
et incluant la morphologie produira des clades*(groupes)
avec des caractéristiques morphologiques spécifiques
ce qui à pour effet ;
d'avoir autant de différences de classement taxonomique
entre l'un ou l'autre botaniste.

Depuis à peu près l'année 2000,
la sous-tribu des Pleurothallidinae est en plein remaniement.
De ce fait,
De nouveaux genres ont été créés,
et beaucoup de sous-genre, sous-tribu, section, sous-section
ou division sont devenus des genres à part entière ;
en exemple,
je vous citerais les espèces du nouveau genre Alaticaulia
qui ont été déplacées du genre Masdevallia section Alaticaules
et Polyanthae,
la section Alaticaules devenant ainsi le nouveau genre Alaticaulia.

Nous savons tous qu'en taxonomie, rien n'est simple ;
Entre le "qui a raison ou tort",
qui est dans le "vrai ou le faux" ;
autour des petites guéguerres entre botanistes ou jardins botaniques,
entre ce que l'un accepte ou reconnait et l'autre non,
se rajoute l'évolution technologique des recherches faites.

En connaissant tous les tenants et aboutissants ;
il n'est pas facile pour nous petits amateurs,
d'arbitrer pour l'une ou l'autre classification ;
il nous est juste pensable de changer et re-changer les étiquettes 
au fil du temps et de l'évolution des études faites ;
de l'humeur des botanistes ou jardins botaniques.

Par ce chapitre,
j'ai essayé d'être au plus près de la réalité et d'apporter
un peu plus de clarté ou de réponses dans la nouvelle
taxonomie des Pleurothallidinae.

Il est presque certain que la classification de cette grande
sous-tribu que sont les Pleurotallidinae va encore évoluer
grâce à l'étude phylogénétique (par l'ADN) des différentes espèces.
Aussi ;
le chiffres correspondant au nombre d'espèces par genre
n'est pas figé et la liste des genres non exhaustive.

Pour ce qui est de l'étymologie des noms de genre,
il n'est pas toujours facile de comprendre ou d'interpréter
l'idée qu'ont les botanistes sur l'intitulé ou la raison de leur choix
pour tel ou tel nom de genre.
C'est pourquoi ; 
par souci d'être au plus juste sur la traduction étymologique
du nom de genre,
j'ai ajouter "supposée" pour les définitions 
incertaines basés uniquement sur la traduction littéraire
du mot.

Synonyme, d'après Kew en mars 2024.

*clade : du grec clados - κλάδος : branche.
pouvant également dans notre cas se traduire par,
groupe, regroupement d'espèces.

______________________________



Nombre d'espèces par genre d'après Luer
(Pridgeon & Chase).


- Aberrantia Luer, 2005 (Abr.) 1
Syn. de : Acianthera.
Étymologie :
Du latin, aberrāns m ou f ou n ( génitive aberrantis ) :
errant , errant ou déviant de, abandonner , s'égarer ; déviant.
En référence aux caractéristiques inhabituelles du genre
uni-spécifique.

- Acianthera Scheidw., 1842 (Acia.) 220
Étymologie :
Du Latin aci : " pointu, aigu "
et
anthera, æ : " anthère "
En référence à la forme du gynostème.


- Acinopetala Leur, 2006 (Acinopetala) 20
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Du grec, akis, mot dérivé de ἀκή, akê : pointe, tranchant,
avec le suffixe -ίς, -ís ;
et de
petala : pétale.
Référence au callus sur les pétales.

- Acostaea Schltr., 1923 (Acsta.) 7 à 9 espèces, 3 sous-espèces
Syn. de : Specklinia.
Étymologie :
Nommée en l'honneur du costaricien
Don Guillermo Acosta, botaniste et collectionneur d'orchidées.

- Acronia C. Presl, 1827 (Aro.) 37
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie :
Du Latin, ăcro (acrōn), ōnis, m. :
" extrémité (de la tige d'une plante) ".
- gr. ἄκρων, ωνος.
En référence à l'inflorescence terminale.


- Alaticaulia Luer, 2006 (Altc.) (Aat.?) 117
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie : (supposée)
Du latin, āla, æ, f. [pour axla, cf. axila] : aile
et
caulis (cōlis), is, m. : tige des plantes.
En référence au pédoncule triangulaire donnant 
l'impression d'être ailé.

- Anathallis Barb. Rodr., 1877 (Anat.) 118
Étymologie :
Du grec ana - ἀνα- préf. : de bas en haut, en arrière,
faire le contraire, faire à nouveau ;
et
thall(o), thalle, ó θαλλός : jeune pousse , jeune branche
– θάλλω : fleurir, verdoyer.
En référence à l'épanouissement de l'inflorescence.


- Ancipitia (Luer) Luer, 2004 (Acip.) 27
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie :
Du Latin anceps, cipitis ( double adj. ) :
" qui a double front, face, égal à deux fois ".
En référence aux ramicaules comprimés de chaque côté,
formant de part et d'autre une arrête.


- Andinia (Luer) Luer, 2000 (Andi.) 74
Nom de genre accepté.
Étymologie :
En référence à l'origine géographique de la plus part
des espèces du genre, les Andes.

- Andreettaea Luer, 1978 (Adt.) 1
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Nommé en l'honneur du père Angel Andreetta,
de la ville de Cuenca, grand collecteur en Equateur.


- Anthereon Pridgeon & M.W. Chase, 2001 (Antheron) 4/6 
Syn. de : Pabstiella.
Étymologie :
Du latin anthĕrĕōn, ōnis, m. - gr. ἀνθερεών. : cou.
En référence à la forme du gynostème. 

- Antilla (Luer) Luer, 2004 (Alla.) 12
Syn. de : Acianthera.
Étymologie :
En référence à l'origine géographique du genre,
Les Antilles.

- Apatostelis Garay, 1979 (apotostelis) 33 = Stelis
Syn. de : Stelis.
Étymologie :
Du grec apo - ἀπο- : préf. marquant la séparation, l’éloignement,
le changement ; le retour ; la privation ;
et
stelis, du nom du genre Stelis.
En référence à la reclassification des espèces du genre
classées autrefois dans le genre Stélis vu leur ressemblance.

- Apoda-prorepentia (Luer) Luer, 2004 (Apr.) 7
Syn. de : Acianthera.
Étymologie :
Du grec a - α : préfixe signifiant sans ;
de pod(o) (a) - pode - ó ποῦς, ποδός : pied ;
de pro - προ- préf. : en avant ;
et du latin repentia, n. plur. : les reptiles,
dans se cas, action de ramper.
Faisant référence au fait qu’il s’agit plus ou moins
d’espèces rampantes ;
ou,
du fait que la colonne (gynostème) n’a pas de prolongement
podiforme.
Deux autres spécificités de l'espèce sont des ramicaules courts
et les feuilles sessiles ;
donnant à la plante un aspect de chaînette aux mailles imbriquées.
Un genre que j'affectionne particulièrement.

- Areldia Luer, 2004 (Ael.) 1
Syn. de : Specklinia.
Étymologie :
Nommé en l'honneur du Dr Robert L. Dressier (acronyme de RLD),
du Smithsonian Tropical Institut de recherche de Balboa,
zone du canal, qui a recueilli cette espèce pour la première fois.

- Arthrosia (Luer) Luer, 2006 (Arthrosia) 11
Syn. de : Acianthera.
Étymologie :
Du grec arthr(o) - arthre - τò ἀρθρον, ου : jointure, articulation.
En référence à l'articulation du labelle avec le gynostème.


- Atopoglossum Luer, 2004 (Ato.) 3
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie :
Du grec ătŏmos - ἄτομος: non divisé.
et
gloss(o) - glosse - ῆ γλῶσσα (γλῶττα), ης : langue.
En référence au labelle étrange.

- Barbosella Schltr. 1918 (Barb.) 39
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Nommé en l'honneur de J. Barbosa Rodriguez,
botaniste brésilien qui fit beaucoup de recherches
sur les orchidées du Brésil.


- Barbrodria Luer, 1981 (Bbd.) 1
Syn. de : Barbosella.
Étymologie :
Nommé en l'honneur de J. Barbosa Rodriguez,
botaniste brésilien qui fit beaucoup de recherches
sur les orchidées du Brésil.

Nom du genre nommé ainsi faisant référence au
genre Barbosella auquel il fut rattaché.
Cependant,
la morphologie du labelle et du gynostème est si différent à ce genre,
que la classification dans un genre uni-spécifique parait approprié ;
et ceux,
malgré les études ADN qui le placent dans le genre Barbosella.

- Brachionidium Lindl., 1859 (Brachionidium) 72
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du grec, brachi(o) - ó βραχίων, βραχίονος : bras,
et
du suffixe diminutif en latin, idium.
En référence aux protubérances en forme de bras
sur le stigmate.

- Brachycladium (Luer) Luer, 2005 (Brachycladium) 35
Syn. de : Andinia.
Étymologie :
Du grec, brachy - βραχύς, βραχεîα, βραχύ : court,
de clad(o) - ó κλάδος, ου : rameau
et du suffixe diminutif en latin, idium.
En référence aux ramilles (ramicaules) très courts.

- Brenesia Schltr., 1923 (Brenesia) 11
Syn. de : Acianthera.
Étymologie : 
Nommé en l'honneur du botaniste costaricien
Alberto Manuel Brenes.

- Buccella Luer, 2006 (Bcc.) 9
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Du latin, buccae, arum : joues.
Référence aux sépales latéraux dilatés.

- Byrsella Luer, 2006 (Byrcella) 42
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Du grec, búrsa - βύρσα : cuir.
Faisant référence aux feuilles et fleur très épaisses.

- Chamelophyton Garay, 1974 (Chamelophyton) 1
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du grec, chămeunĭa - χαμευνία : action de coucher sur la terre,
et 
phyt(o) - phyte - τò φυτόν, οû : tout ce qui pousse ou se développe,
particulièrement ce qui est végétal.
En référence au mode de vie, rampant et traçant du genre.

- Colombiana Ospina, 1973 (Colombiana) 6
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie :
Du nom de la Colombie,
origine géographique de la plus part des espèces du genre.

- Condylago Luer, 1982 (Cond.) 1
Syn. de : Stelis.
Étymologie :
Du Latin, condylus, i, m. : articulation, jointure (des doigts).
- gr. κόνδυλος.
Faisant référence au labelle oscillant.


- Crocodeilanthe Rchb. f. & Warsz., 1854 (Crocodeilanthe) 66
Syn. de : Stelis.
Étymologie :
Du grec, crŏcŏdīlĭnus - gr. κροκοδείλινος : relatif au crocodile,
et
anthe - τò âνθος, ους : fleur.
En référence à la ressemblance de la fleur avec
la tête d'un crocodile. 

- Cryptophoranthus Barb.Rodr., 1881 (Cryp.) 46
Syn. de : Acianthera.
Étymologie : (supposée)
Du grec, crypto - κρύπτω : se cacher,
de phor - φορός, όν : qui porte en avant, qui pousse
et
anthèros - ἀνθηρός ;
dérivé de ἄνθος, ánthos (« fleur ») avec le suffixe -ηρός, -êrós.

En référence aux racèmes et ramicaules très court, "cachant"
l'inflorescence au plus près des feuilles.

- Cucumeria Luer, 2004 (Cum.) 1
Syn. de : Specklinia.
Étymologie :
Du latin, 
cŭcŭmis, ĕris (is), m. : concombre.
Faisant référence aux fleurs et capsules (gousses)

verruqueuses comme l'épiderme des concombre,
des cucurbitacée.

- Didactylus Luer, 2005 (Ddt.) 4
Syn. de : Acianthera.
Étymologie :
Du latin di, préf. = dis ---> de
et
dactўlis, ĭdis, f. : (grappe) de la grosseur du doigt
En référence à l'inflorescence.

- Dilomilis Raf., 1838 (Dilo.) 8
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du grec, di - δίς : deux fois ;
de lom - λόμ : frange ou frontière
et du suffixe adjectival-ilis, en latin.
Faisant référence aux deux crêtes (callosité) parallèles
sur le labelle.

- Diodonopsis Pridgeon & M.W. Chase, 2001 (Ddo.) 5
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du nom du genre Diodon, nom générique du poisson porc-épic,
et -opsis, relatif à l'apparence.
Référence à l'ovaire épineux ou papillifère de certaines espèces. 

- Dondodia Luer, 2006 (Dondodia) 1
Syn. de : Acianthera.
Étymologie :
Nommé en l'honneur du révérend Donald D. Dod,
infatigable collectionneur d'orchidées,
qui découvrit ce taxon des plus insolites.

- Draconanthes (Luer) Luer, 1996 (Draconanthes) 2
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du grec dragon - ó δράκων, δράκοντος : dragon (animal fabuleux)
et
anthe - τò âνθος, ους : fleur.
En référence à l'aspect fantaisiste de la fleur. 

- Dracontia (Luer) Luer, 2004 (Drc.) 17
Syn. de : Stelis.
Étymologie :
Variante de dracontias, du grec ancien δρακοντίας, drakontías.
En latin, dracontia, ae, f : pierre précieuse qui se trouvait
dans la tête du dragon.
Dans ce cas, il est toujours question de la référence de dragon.
En référence à l'aspect fantaisiste de la fleur.

- Dracula Luer, 1978 (Drac.) 145
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du Latin Dracula, un petit dragon.
En référence à l'aspect des fleurs qui ressemblent
à des visages de créatures mythiques.


- × Dracuvallia Luer, 1978 (Drvla.) 2
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du nom des deux genres parents,
à l'origine de cet hybride naturel ;
Masdevallia X Dracula.

- Dresslerella Luer, 1976 (Dla. ou Drslla.11
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Nommé en l'honneur de Robert dressler,
éminent chercheur et découvreur ( inventeur )
d'orchidées.


- Dryadella Luer, 1978 (Dda.Drya.) 48
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Nommés pour les Dryades,
les nymphes des arbres et des forêts
dans la mythologie classique.


- Echinella Bridgeon & M.W. Chase, 2001 (Ec.) 9
Syn. de : Echinosepala.
Le nom du genre Echinella est déjà référencé pour
un genre de micro-algues.

- Echinosepala Bridgeon & M.W. Chase, 2002 (Echinosepala) 8
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du latin ĕchīnus, i, m. - gr. ἐχῖνος : hérisson, oursin,
et
de sĕpalum : sépale.
Référence aux sépales densément pubescents de la plupart
des espèces.

- Effusiella Luer, 2007 (Effu. ?)
Syn. de : Stelis.
Étymologie : ( supposée )
Du latin effūsus, a, um :
- effusae comae : chevelure éparse.
En référence aux fleurs pubescentes de ce genre.
et siella : diminutif.
Nous pourrions le comprendre par ;
petite fleur à la chevelure éparse,
ou
siella du genre Pabstiella,
car le genre Effusiella et pabstiella pourraient être
qu'un seul et même genre.
Les analyses ADN sont en cours.


- Elongatia (Luer) Luer, 2004 (Elg.) 10
Syn. de : Stelis.
Étymologie : ( supposée )
Du latin elonginquo, āre : " éloigner, s'éloigner ".
Deux options :
En référence à la longueur de la hampes qui éloignent
les fleurs des feuilles.
ou
la longueur des ramicaules qui portent les feuilles très haut.


- Empusella (Luer) Luer, 2004 (Emp.) 1
Syn. de : Specklinia.
Étymologie :
Du grec, empuse  ή "Εµπουσα, ης :
nom d’un spectre envoyé par Hécatè,
divinité de la mort ou Hécatè elle-même ;
ou de empyème τò ἐµπύηµα, ἐµπυήµατος : abcès purulent intérieur.
Dans le premier cas, c'est en référence à l'aspect général de la fleur ;
et dans le second, cela ferait référence aux fleurs verruqueuses,
comme couvertes de pustules.

- Epibator Luer, 2004 (Ebt.) 3
Syn. de : Zootrophion.
Étymologie :
Du Grec, épi - 𝓔πι- préf. – v. ÉP1. : sur, au dessus
et
bate, βατός, ή, όν : où l’on peut aller, accessible,
celui qui marche
En référence du fait de l'épiphytisme et rhizome traçant
du genre.
En imageant et poétisant la chose,
"Genre qui marche sur, ou dessus...".


- Expedicula Luer, 2005 (Expedicula) 2
Syn. de : Lepanthopsis.
Étymologie :
Du latin, expĕdĭo, īre, īvi (ĭi), ītum [ex + pes] : débarrasser le pied,
ôter les entraves ; dégager (des liens), débarrasser, délivrer.
et
cūlus, i : derrière.
En référence au gynostème sans pied.

Fissia (Luer) Luer, 2006 (Fissia) 2
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Du latin, fissĭo, ōnis, f. [findo] : action de fendre, de diviser.
Faisant référence aux sépales non soudés entre eux.

- Frondaria Luer, 1986 (Frondaria) 1
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du latin, frons, frondis, f. : feuilles, feuillage.
Faisant allusion aux gaines sur les ramicaules en forme de feuille.

- Gerardoa Luer, 2006 (Gerardoa) 1
Syn. de : Specklinia.
Étymologie :
Nommé en l'honneur de Gerardo Herrera Ch.
collectionneur d'orchidées du Costa Rica.

- Gravendeelia Bogarín & Karremans, 2018 (Gravendeelia) 1
Type: Pleurothallis chamaelepanthes Reichenbach (1855: 240).
           Trichosalpinx chamaelepanthes
Étymologie :
Le nom rend hommage à la biologiste évolutionniste des orchidées,
le Dr Barbara Gravendeel, de l'Université de Leiden
et Naturalis Biodiversity Center, Pays-Bas,
qui a continuellement soutenu ces études phylogénétiques
dans la Sous-Tribu des Pleurothallidinae.

- Gyalanthos Szlach. & Marg., 2001 (Gyalanthos) 2
Syn. de : Pabstiella.
Étymologie :
Du grec, gýalon - γύαλον : creux, cavité,
et de
ánthos - ἄνθος : fleur.
Allusion à la forme de la fleur.

- Incaea Luer, 2006 (Incaea) 1 = Dryadella
Syn. de : Dryadella.
Étymologie :
Nommé en l'honneur du peuple Inca.

- Jostia Luer, 2000 (Jostia) 1 = Masdevallia.
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Du nom du botaniste américain Lou Jost,
l'un des principaux chasseurs d' orchidées au monde
et découvreur de nouvelles espèces et genres.

- Kraenzlinella Kuntze, 1903 (Kz.) 17
Syn. de : Acianthera.
Étymologie :
Nommé en l'honneur de Friedrich Wilhelm Ludwig Kraenzlin,
naturaliste, botaniste qui publia bons nombres d'ouvrages
traitant des orchidées.


- Lepanthes Sw. 1799 (Lths.) 1133
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du grec, lept(o)- λ πτός, ή, όν : " litt. dépouillé de pellicule (grain)
d'où, mince, fin, menu ".
et
anthe - τò âνθος, ους : fleur.
En référence aux petites fleurs avec les sépales
ayant l'aspect d'écailles.

- Lepanthopsis (Cogn.) Ames, 1933 (Lpths.) 54
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du nom du genre Lepanthes 
et du grec, opsis - ὄψις : théâtre ; par extention, comme.
Référence à la similitude morphologique de ce genre
à celui du genre Lepanthes.

- Lindleyalis Luer, 2004 (Ldy. ou Lyas. ) 7
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie :
Nommé en l'honneur de John Lindley,
botaniste anglais.

- Loddigesia Luer, 2006 (Loddigesia) 1
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie :
Du nom de Conrad Loddiges,
producteur d'orchidées aux 18e et 19e siècles.

- Lomax Luer, 2006 (Lomax) 1
Syn. de : Stelis.
Étymologie :
Le nom Lomax est sans signification,
c'est une allusion à la relation inconnue avec
d'autres espèces.

- Lueranthos Szlach. & Marg., 2001 (Lueranthos)
1
Syn. de : Andinia.
Étymologie :
Du nom de Carlyle August Luer, botaniste américain,
qui se spécialisa dans l’étude des orchidées et notamment
de la sous-tribu des Pleurothallidinae et qui fut conservateur
au Jardin botanique du Missouri ;
et
du grec, anthos - τò âνθος, ους : fleur.
La fleur de Luer.

- Luerella Braas, 1979 (Lrla.) 1
Syn. de : Phloeophila.
Étymologie :
Nommé en l'honneur de Carlyle August Luer,
botaniste américain,
qui se spécialisa dans l’étude des orchidées et notamment
de la sous-tribu des Pleurothallidinae et qui fut conservateur
au Jardin botanique du Missouri.
Il devient collaborateur au jardin botanique Mary Selby de Saratosa
dont il est le cofondateur et découvre des centaines de nouvelles
espèces à y acclimater.

- Luzama Luer, 2006 (Luzama) 30
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Luzama est un anagramme d'Amaluza.
Ce nouveau genre est constitué des espèces qui appartenaient
précédemment dans le genre Masdevallia sous genre Pygmaeia
section Amazulae,
ainsi que dans la section Aphanes sous-section Aphanes et Amaluzae.

- Madisonia Luer, 2004 (Madisonia) 1
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Nommé en l'honneur de Michael Madison,
co-collectionneur de l'espèce.

Margaritifera (Margaritifera)
non corda (pas de concordance), (1758) Bivalvia.
Étymologie : (supposée)
Du grec, margărīta , - grc. μαργαρίτα : perle
et de
fero - φέρω : porter, supporter, produire
En référence à la couleur très blanche des fleurs
comme des perles.

- Masdevallia Ruiz. & Pav., 1794 (Masd.) 591
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du nom de Jose Masdeval,
un médecin et botaniste à la Cour de Charles III d'Espagne.


- Masdevalliantha (Luer) Szlach. & Marg., 2001 (Masdevalliantha) 2
Syn. de : Andinia.
Étymologie :
Du nom du genre Masdevallia
et de
dérivé de ánthos - ἄνθος : fleur.
En référence à la ressemblance des fleurs du genre,
à celles du genre Masdevallia.

- Megema Luer, 2006 (Megema) 7
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie : (supposée)
Du grec, még(a)(l)(o) - / - mégalie - µέγας, µέγάλη, µέγα : grand.
En référence à l'aspect général de ce genre qui donne une vision
de plante relativement trapue, coriace.

- Mirandopsis Szlach. & Marg., 2001 (Mrds. ?) 1
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie : (supposée)
Du grec mir - 1./miror, -ari : voir avec étonnement, admirer
– ex : mirage ; miroir 2./ mirabilis, e : étonnant, admirable
– ex : lat.sc. mirabilis (syn. belle-de-nuit)
et de, opsie ή ỗψις, εως : action de voir.
En référence aux fleurs.

- Mixis Luer, 2004 (Mixis) 1
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie : (supposée)
Du grec, mixie - ή µîξις, εως : mélange – µίγνυµι : mélanger.
En référence sans doute à ce nouveau genre dont l'espèce
a été plusieurs fois déclassé et reclassé dans différents genres
du au mélange des différentes caractéristiques morphologiques
de Pleurothallis ou ex Pleurothallis.
ou,
à la ressemblance de ces fleurs avec celles d'autres genres.

- Muscarella Luer, 2006 (Musc. ?) 48
Syn. de : Andreettaea.
Étymologie :
Du Latin muscārĭus, a, um : " de mouche ",
avec le suffixe latin ella,
marquant le caractère réduit de la fleur.
Référence à l'aspect général de la fleur rappelant celui
d'un insecte, d'une mouche

ou ;
faisant référence à l’apparition du racème.

- Myoxanthus Poepp. & Endl., 1836 (Myxths.) 60
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du Grec my (o)- μ ς, μυός, : rat, souris, loir
et
xanth (o)- ξανθός, ή, όν : jaune, jaunâtre, blond
ou de anthos - τò âνθος, ους : fleur.
En référence à la fleur mais sans raison connue.


- Mystacorchis Szlach. & Marg., 2001 (Mystacorchis) 1
Syn. de : Stelis.
Étymologie :
Du grec, myst - τò µυστήριον, ου : chose secrète, mystère,
et de
orch(i)(d), orchis - ή δρχις, ιος : testicule, orchis (plante bulbeuse) ;
– lat. orchis, is (syn. serapias, serapiadis) : orchidée.
En référence à l'aspect général de la fleur.

- Neocogniauxia Schltr., 1913 (Nga.) 2
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du préfixe grec, νέος, néos ; νεοnovo : nouveau,
et de
Cogniauxia , un genre botanique.
Par définition,  un nouveau genre dédié au botaniste
belge Célestin Alfred Cogniaux.

- Neooreophilus Archila, 2009 publ. 2011 (Neooreophilus)
Syn. de : Andinia.
Étymologie :
Du préfixe grec, νέος, néos ; νεοnovo : nouveau,
et du
nom du genre oreophilus.
Littéralement, nouveau genre tiré du genre Oreophilus.

- Nepantha (Nepantha) 1
Non référencé, non corda (pas de concordance).
Étymologie :
Du grec νεφέλιον, nephélion : petit nuage
et de anthos - τò âνθος, ους : fleur.
En référence à l'aspect général de la fleur pubescente
donnant l'illusion de petits nuages.

- Octomeria R.Br., 1813 (Oma.) 201
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du grec, okto - ὀκτώ (octō latin) : huit
et
de méros - μέρος : partie.
En référence aux huit pollinies.

- Ogygia Luer, 2006 (Ogygia) 1 =? Acianthera
Syn. de : Acianthera.
Étymologie : (supposée)
Du grec, ogygia - Ὠγυγίη : une île mentionnée dans Homer, l'Odyssée.
référence à l'origine de l'espèce endémique de
l'archipelle Revillagigedo au Méxique.

- Opilionanthe Karremans & Bogarín, 2018 
(Opilionanthe) 1
Nom de genre accepté.
Type: Trichosalpinx manningii Luer (2002: 113)
Opilionanthe n'a apparemment aucun parent proche,
il est phylogénétiquement sœur d'un clade qui comprend Lepanthes,
Lepanthopsis et tous leurs alliés.
Étymologie :
De Opiliones,
un ordre d'arachnides connus sous le nom de moissonneurs,
et
du grec anthos : fleur.
Allusion aux longs et minces pétales et sépales acuminés
rappelant les longues pattes d'opiliones.

- Ophidion Luer, 1982 (Odn) 10
Étymologie :
Du grec, óphídion - όφίδιον : petit serpent.
Diminutif de óphis - ὄφις : serpent,
avec le suffixe -ien, ion.
En référence à l'aspect de la fleur ressemblant
à la tête d'un petit serpent.

- Orbis Luer, 2005 (Orbis) 1
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie :
Du Latin orbis (orbs), orbis, m. :
rond, cercle, tour, disque, pelote, globe, sphère,
monde, univers.
En référence à la forme des fleurs.


- Oreophilus W.E.Higgins & Archila, 2009 (Oreophilus)
Syn. de : Andinia.
Étymologie :
Du latin, Ŏrēădĕs, um, f. (Ὀρειάδες) Oréades :
nymphes des montagne,
et de philus, nominatif singulier.
En référence à l'ère de répartition du genre.

- Otopetalum F. Lehm. & Kraenzl., 1899 (otopetalum) 1
Syn. de : Acianthera.
Étymologie : 
Du grec, ot(o) - / - ote - τò οὖς, τός : oreille ; anse, poignée,
et de
pétal τò πέταλον, ου : feuille de plante, de fleur, d’arbre
– lat.sc. petalum : pétale.
En référence à la forme des pétales.

- Pabstiella Brieger & Senghas, 1976 (Paba.) 6
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Nommé en l'honneur du botaniste et orchidophile brésilien,
Guido Frederico João Pabst,
avec le suffixe latin ella,
marquant le caractère réduit de la plante.


- Panmorphia Luer, 2006 (Panmorphia) 47
Syn. de : Anathallis.
Étymologie :
Du Grec,
pan - π ς, παντός – π σα, πάσης – π ν, παντός : tout, entier.
Le n. sg. est employé comme suff. pour exprimer l’unité,
la totalité – v. omn(i)-
et de
morph (o) - / - morphe
- 1. µορφή, ς : forme (du corps), aspect extérieur
litt. celui qui reproduit les formes.
En référence aux diverses formes que les fleurs de ce genre
prennent.


- Penducella Luer & Thoerle, 2010 (Penduccella)
Syn. de : Andinia.
Étymologie :
Du latin pendens, entis : part. prés. de pendeo.
pendĕo, ēre, pependi : être suspendu à.
Référence au fleur pendantes.

- Pendusalpinx Karremans & Mel.Fernández, 2018
(Pendusalpinx) 6
Nom de genre accepté.
Type: Pleurothallis berlineri Luer (1976: 60).
Anciennement : Trichosalpinx.
Étymologie :
Dérivé du latin pendulus, a, um : qui pend,
 et de
salpingite, σάλπιγξ, σάλπιγγος :
trompette droite – v. tub(i)- – bas.lat. : salpinx, salpingis.
Tiré de Trichosalpinx ;
peut être interprété par  un Trichosalpinx qui pend.

- Petalodon Luer, 2006 (Petalodon) 4
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Du grec et latin, pétal τò πέταλον, ου :
feuille de plante, de fleur, d’arbre – lat.sc. petalum : pétale
et de
odon(t)(o) - odont(i)e - ó òδούς, òδόντος : dent.
Référence aux pétales dentées.

- Phloeophila Hoehne & Schltr., 1926 (Pep.) 20
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du grec, phloiophilus -φλόιοφλιλούς : apprécie le liège, l'écorce.
Allusion au mode de croissance du rhizome rampant de ces espèces

sur les écorces des arbres.

- Physosiphon Lindl., 1835 (Psn.) 30
Syn. de : Stelis.
Étymologie :
Du grec, physo - ή φύσα, ης : vésicule,
et de
sipho(n) - ò σίφων, σίφωνος : tube creux ; siphon pour pomper un liquide.
En référence aux fleurs en forme de tube.

- Physothallis Garay, 1953 (Pys.) 3
Syn. de : Stelis.
Étymologie :
Du grec, physo - ή φύσα, ης : vésicule,
et de
thallus, - θαλλός : tige d'une plante.
Allusion à l'inflorescence.

- Platystele Schltr., 1910 (Pls.)110
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du latin plătycĕrōs, ōtis : " animal à cornes larges (daim, élan)". 
- gr. πλατύκερως, ωτος --- κέρας : " corne (d'animal) ".
Se réfère à la forme large de la colonne.

- Pleurothallis R.Br., 1813 (Pths.) 2083
Étymologie :
Du Grec pleuro, - πλευρά ou πλευρόν :
" côte; côté, flanc, latéral ".
et
thallus, - θαλλός : tige d'une plante ( avec ses feuilles ).
Référence aux ramicaules cespiteux minces ayant l'aspect

d'une tige fine se développant latéralement du rhizome.

- Pleurothallopsis Porto & Brade, 1937 (Plu.) 16
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du genre Pleurothallis
et
du grec, opsie ή ỗψις, εως : action de voir.
Allusion à la similitude supposée avec ce genre.

- Porroglossum Schltr., 1920 (Prgm.) 35
Étymologie :
Du Latin porrixo, āre : " étendre "
ou
porro, adv : " en avant, plus loin, au loin ".
et 
du Grec, gloss(o) - ή γλῶσσα (γλῶττα), ης : : " langue ".
En référence au labelle typique de ce genre.


- Portillia Königer, 1996 (Poi.) 1
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Du nom de la famille Portillia,
horticulteur, découvreur, mondialement connu 
d'Equateur.

- Proctoria Luer, 2004 (Poc.) 1
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie :
Nommé en l'honneur de George Proctor,
originaire de San Juan à Porto Rico,
découvreur de l'espèce.

- Pseudoctomeria Kraenzl., 1925 (Pseudoctomeria) 2
Syn. de : Specklinia.
Étymologie :
Allusion à la ressemblance des fleurs avec celles
du genre Octomeria.

- Pseudolepanthes (Luer) Archila, 2009 (pseudolepanthes)10
Syn. de : Trichosalpinx.
Étymologie :
Du grec, pseud(o) - ψευδής, ές : menteur, trompeur.
et de
du genre Lepanthes.
En référence à la ressemblance du genre au genre Lepanthes
sans en être.

- Pteroon Luer, 2006 (Pteroon) 2
Syn. de : Diodonopsis.
Étymologie :
Du grec, ptér(o) - ptère - τò πτερόν, οῦ : plume d’aile, ailé ;
et de
ōión : œuf.
Faisant référence à l'ovaire lamelliforme.

- Regalia Luer, 2006 (regalia) 10
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Du latin, regalis : royal.
Référence à un statut royal parmi les Pleurothallidinae.

- Reichantha Luer, 2006 (Reichantha) 18
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Abréviation de Reichenbach.
Du nom d'Heinrich Gustav Reichenbach, orchidophile renommé ;
professeur de botanique et directeur du jardin botanique
de l'université d'Hambourg.

- Restrepia Kunth, 1816 (Rstp.) 107
Étymologie :
Du nom de Jose Manuel Restrepo,
homme politique, historien, botaniste et collecteur colombien.

- Restrepiella Garay & Dunst., 1966 (Rpa.) 13
Étymologie :
D'après le genre Restrepia
et
du suffixe diminutif latin, ella.
En référence à la ressemblance du genre avec
le genre Restrepia.

- Restrepiopsis Luer, 1978 (Rpps.) 15 (21?)
Syn. de : Pleurothallopsis.
Étymologie :
Du nom du genre Restrepia,
en raison d'un point commun au deux genres ;
la tige étant enfermée dans une gaine.


- Rhynchopera (Luer & Hirtz) Szlach. & Marg. , 2001 (Rnp.10
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie : (supposée)
Du grec, rhynch(o) / rhúgkhos \ˈr̥yŋ.kʰos\ - ῥύγχος, τò γκος, ους : groin ,
par extension ou anal. bec d’oiseau ;
et de per-   per- préf. : tout à fait, complètement, jusqu’au bout.
Allusion à l'aspect général du gynostème.

- Rodrigoa Braas, 1979 (Rgo.) 9
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Nommé en l'honneur de Rodrigo Escobar R. de Medellin,
première autorité sur le orchidées de Colombie.

- Ronaldella Luer, 2006 (Ronaldella) 2
Syn. de : Pabstiella.
Étymologie :
Nommé en l'honneur de Ronald Determann,
qui a recueilli cette espèce.

- Rubellia (Luer) Luer, 2004 (Rbl.) 1
Syn. de : Platystele.
Étymologie :
Du latin, rŭbellus, a, um [ruber] : tirant sur le rouge, rosé,
et le suffixe diminutif ella.
Le petit rouge ;
faisant référence à la couleur rouge de la fleur.

- Salpistele Dressler, 1979 (Sal.?) 6
Syn. de : Stelis.
Les espèces du genre ont été déclassées dans le genre Stelis et Andinia.
Étymologie :
Du latin, sálpinx : trompette,
stēla, æ, f. : stèle, cippe, colonne tumulaire.
En référence à la forme de la colonne (gynostème),
similaire à une trompette.

Sansonia chiron, 2012 (Sansonia) 2
Syn. de : Madisonia.
Étymologie :
Du nom de Nelson Sanson,
orchidophile de Conceição do Castelo (Brésil, ES),
qui a mis à disposition sa collection d'orchidées pour la recherche,
fournissant notamment le matériel de Sansonia bradei.

- Sarcinula Luer, 2006 (Sarcinula) 25
Syn. de : Specklinia.
Étymologie :
Du latin, sarcĭnŭla, æ, f. [sarcina] : léger bagage, hardes, effets, valise.
Faisant référence aux pédicelles fasciculés.

- Sarracenella Luer, 1981 (Sarracenella) 2
Syn. de : Acianthera.
Étymologie :
Nommé pour la ressemblance des fleurs par leur forme
aux plantes carnivores du genre Sarracenia,
et du suffixe diminutif latin, ella.

- Scaphosepalum Pfitzer, 1888 (Sppm.) 67
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du Latin scapha, ae, " canot, barque, esquif, chaloupe "
et sepalum " sépale ".
En référence au synsépale concave formant un petit bateau.

- Specklinia Lindl. 1830 (Spe.) 39
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Nommé en l'honneur du graveur sur bois allemand
Veit Rudolf Speckle qui réalisa notamment les gravures
sur bois pour l'impression de l'ouvrage de Leonhart Fuchs,
De Historia Stirpium, publié en 1542.

- Spectaculum Luer, 2006 (Spectaculum) 1
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Du latin, spectācŭlum, i, n. : ce que l'on voit, spectacle, tableau, vue.
En référence à la fleur d'un rouge très voyant et évoquant le caractère
unique du genre avec qu'une seule espèce.

- Spilotantha Luer, 2006 (Spilotantha) 35
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Du grec, Spilos - σπίλος : une tache,
et
anthos - τò âνθος, ους : fleur.
En référence aux fleurs de ce genre tachetées.

- Stellamaris Mel.Fernández & Bogarín, 201(Stellamaris) 1
Nom de genre accepté.
Type: Pleurothallis pergrata Ames (1923: 24).
Stellamaris est phylogénétiquement allié aux Draconanthes,
Lepanthes et Pseudolepanthes.
Ex. Trichosalpinx pergrata.
Étymologie :
Du latin stella : étoile
et
măre : la mer.
En allusion aux fleurs rouges ou cramoisies en forme d'étoile de mer
ayant des sépales aux longs appendices.

- Stelis Sw., 1800 (Ste.) 1051
Nom de genre accepté.
Étymologie :
stĕlis, ĭdis, f. (acc. -lin) : nom grec du gui
(qui vit sur le sapin et le mélèze).
- gr. στελίς, ίδος.
En référence au mode de vie épiphyte des Stelis.


- Streptoura Luer, 2006 (Streptoura) 1
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Du latin, streptŏs, ŏn, - gr. στρεπτός : tourné, tressé, entrelacé.
En référence aux appendices vrillés de l'unique espèce de ce genre.

- Sylphia Luer, 2006 (Sylphia) 4
Syn. de : Specklinia.
Étymologie :
Du Latin moderne, sylphes : nymphes gracieuses.
Faisant référence à une relation mystique.

- Talpinaria H. Karst., 1859 (? Tal.) 1
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie :
Du Latin talpinus, a, um : de taupe, semblable à une taupe.
En référence aux lobes latéraux fimbriés du labelle ;
ressemblant au museau de la taupe à nez étoilé.


- Teagueia (Luer) Luer, 1991 (Tea.) 11
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du nom de Walter Teague, qui a découvert l'espèce type.
Séparé du genre Platystele.

- Tigivesta Luer, 2007 (Tigivesta) 1
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie : (supposée)
Du latin tigillum, i, n. : petite poutre, chevron.
Faisant sans doute référence à l'aspect du gynostème.
 
- Tomzanonia Nir, 1997 (Tom.) 1
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Nommé en l'honneur de Thomas A. Zanoni ;
botaniste du Jardin botanique de New York,
et éditeur de la Flore des Grandes Antilles.

- Triaristella (Rchb.f.) Brieger ex. Luer, 1978 (Trl.) 12 = Trisetella
Syn. de : Trisetella.
Étymologie :
Du latin tris, tres : le nombre trois
de
ărista, æ, f. : arête
et du suffixe diminutif latin, ella. 
Référence aux trois appendices aristés* des sépales.
Garni d’une ou plusieurs arêtes.

- Tribulago Luer, 2004 (Trb.) 2
Syn. de : Specklinia.
Étymologie :
Du latin trībŭlātus, a, um [tribulum] :
garni de pointes comme une herse
et
lăgoena (lăgōna), æ, f. : bouteille, cruche, flacon.
Dans ce cas ; allusion à un contenant, en l'occurrence le fruit.
- gr. λάγυνος.
Référence aux gousses et l'ovaire épineux.


- Trichosalpinx Luer, 1983 (Tsx.) 157
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du Grec trich (o) - / - tric ( he ), θρίξ, θριχός :
poil, cheveu, chevelure ; crin.
et
salpingite, σάλπιγξ, σάλπιγγος :
trompette droite – v. tub(i)- – bas.lat. : salpinx, salpingis.
En référence aux gaines poilues en forme d’entonnoir.


- Tridelta Luer, 2006 (Tridelta) 1
Syn. de : Specklinia.
Étymologie :
D'après les trois initiales de Donald D. Dod,
qui a recueilli et décrit cette espèce unique.

Trigonanthe (Schltr.) Brieger, 1975 (Trigonanthe) = Dryadella
Syn. de : Dryadella.
Étymologie :
Du grec ancien τρι-, tri : trois,
et de
ἄνθος , anthos : fleur.
Référence à la forme des fleurs.
 
- Triotosiphon Schltr. ex Luer, 2006 (Triotosiphon) 6
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Du grec ou latin, tri - τρεîς, τρία / tres, tria : trois – τρίς : trois fois ;
de 
ot(o) - / - ote - τò οὖς, τός : oreille ; anse, poignée ;
et de
sipho(n) - ò σίφων, σίφωνος : tube creux.
En référence au tube sépalien de courte taille.

- Trisetella Luer, 1980 (Tris.) 25
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du Latin tres ou tris : trois ( le nombre 3 ).
et
seta dérivé de saeta, ae : soie de porc.
En référence aux trois fins appendices des sépales.


- Tubella (Luer) Archila, 2000 publ. 2009 (Tubella) 72
Syn. de : Trichosalpinx.
Étymologie : (supposée)
Du latin, tŭba, ae, f. [tubus] : tube, conduit, trompette (militaire) ;
et du suffixe diminutif latin, ella.
En référence à la gaine lépanthiforme.

- Unciferia (Luer) Luer, 2004 (Unc.) 10
Syn. de : Stelis.
Étymologie :
Du latin, - uncinus, a, um : crochu, recourbé,
               - uncinus, i, m. : crochet ;
et de
fero - φέρω : porter, supporter, produire.
Référence au deux appendices basaux unciformes ;
autrement dit, en forme de crochet de l'hypochile.

- Unguella Luer, 2005 (Ung.) 2
Syn. de : Acianthera.
Étymologie :
Du latin, Unguellæ : ongles et pieds de porc.
Faisant référence au labelle qui ressemblerait
au pied de cochon.

- Vestigium Luer, 2005(Vestigium) 1
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie : (supposée)
Du latin, vestīgĭum : pied, plante des pieds, trace, empreinte,
vestige, pas , (au figuré) signe d'une présence, trace, souvenir,
(au pluriel) exemple à suivre, modèle, ruines, vestiges,
décombres, lieu, endroit.
Faisant référence à l’absence du pied du gynostème,
juste une trace, un vestige.

- Xenosia Luer, 2004 (Xenosia) 2
Syn. de : Andinia.
Étymologie :
Du grec, xén(o) - ξένος, η, ον : 1. étranger, étrange – xénon, "un étranger".
Référence à des caractéristiques physiques inconnues.

- Zahleria Luer, 2006 (Zahleria) 3
Syn. de : Masdevallia.
Étymologie :
Abréviation de Zahlbruckner Botaniste autrichien.

- Zootrophion Luer, 1982 (Zo.) 20
Nom de genre accepté.
Étymologie :
Du Grec zōŏphŏrus (zōphŏrus) ζῳοφόρος :
qui porte des animaux, orné d'animaux.
Faisant référence à la similitude des fleurs
avec des têtes d'animaux.

- Zosterophyllanthos Szlach. & Marg., 2001 (Zosterophyllanthos) 53
Syn. de : Pleurothallis.
Étymologie :
Du grec, zoster - ζωστήρ : ceinture,
de
phyll(o) - phylle - τò φύλλον, ου : feuille,
et de
anthos - τò âνθος, ους : fleur.
Référence à la forme caractéristique des fleurs de ce genre.


______________________________


Nombre d'espèces par genre acceptés dans la sous-tribu
des pleurothallidinae à ce jour (Karremans).
Source : Lankesteriana vol.16 n.2 Cartago Mai / Août 2016.

      Genres          nombre d'espèces

Acianthera...................291
Anathallis...................116
Andinia........................71
Andreettaea...................1
Atopoglossum...............3
Barbosella...................21
Brachionidium............79
Chamelophyton...........1
Dilomilis.....................5
Diodonopsis................5
Dondodia......................1
Draconanthes...............2
Dracula......................134
Dresslerella................13
Dryadella....................57
Echinosepala..............12
Frondaria....................1
Kraenzlinella..............11
Lankesteriana**...........21
Lepanthes.................1120
Lepanthopsis..............44
Madisonia...................1
Masdevallia...............623***
Muscarella...................54
Myoxanthus.................49
Neocogniauxia..............2
Octomeria...................159
Pabstiella....................138
Phloeophila...................9
Platystele....................110
Pleurothallis...............465****
Pleurothallopsis..........18
Porroglossum..............52
Restrepia.....................55
Restrepiella..................3
Sansonia.......................2
Sarcinula.....................25
Scaphosepalum..........50
Specklinia..................100
Stelis........................1027*****
Teagueia.....................14
Tomzanonia.................1
Trichosalpinx.............123
Trisetella....................24
Zootrophion...............26

TOTAL ..................5114

** Du nom du jardin botanique de lankester,
université du Costa Rica et sa publication du journal
Lankesteriana ;
international journal on orchidology.

*** Au moment de la préparation de ce manuscrit,
le nombre total d'espèces du genre Masdevallia
n'avait pas été complètement révisé.

**** Le nombre d'espèces attribuées à Pleurothallis
exclut les noms qui n'ont pas été placés ailleurs,
mais dont la plupart n'appartiennent pas au genre. 
au moins quelques dizaines de noms peuvent actuellement
être attribués à une catégorie dite "non placée".

***** Plus de 80 autres espèces de Stelis sont décrites
dans le volume d'Icones Pleurothallidinarum de Luer,
Stelis of Bolivia.
Ceux-ci ne sont pas inclus dans ce nombre d'espèces pour le moment




En conclusion :
Source : Lankesteriana vol.16 n.2 Cartago Mai / Août 2016.

Les botanistes comme les amateurs ont constamment
débattus pour déterminer si des genres plus nombreux
et définis de manière moins large et plus circonscrit
doivent être reconnus.
La sous-tribu des Pleurothallidinae,
avec ses 160 (±) noms génériques proposés aujourd'hui,
est probablement l'un des groupes les plus débattus en ce sens.
Comme indiqué dans Genera Orchidacearum (GO),
la sous-tribu ne comprenait que 37 genres acceptés (Pridgeon 2005).
Considérant qu'il existe actuellement plus de 5100 espèces
acceptées dans la sous-tribu,
Pleurothallidinae aurait une moyenne d'environ 138 espèces par genre.

Tel que défini dans GO,
plus du double du nombre moyen d'espèces par genres
que chez Laeliinae,
cinq fois plus que chez Oncidiinae et plus de dix fois
que chez Zygopetalinae.
Il existe peut-être deux explications fondamentales à cette différence.
Soit le processus évolutif par lequel de nouvelles espèces se forment
à partir d'ancêtres communs (spéciation) chez Pleurothallidinae
a été plus explosif que chez les autres ;
ou bien, il existe une sorte de biais lié à la taille.
La réponse est probablement les deux.

Givnish et Al. (2015) a montré que Pleurothallidinae avait
l’un des taux de diversification des espèces les plus élevés
parmi les Orchidaceae.
Avec un peu plus de 10 ans d'âge,
la sous-tribu est environ un tiers plus jeune que Laeliinae et Oncidiinae
et compte plus du double du nombre d'espèces.
Cela signifie, d'une manière générale,
non seulement que la spéciation a été plus rapide chez Pleurothallidinae
que chez Les Laeliinae et Oncidiinae,
mais également que les genres appartenant à ces derniers
ont eu plus de temps pour s'établir et se différencier. 


Dernière mise à jour (01/2024)

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