Hommage à tous les professionnels du végétal.

Mycorhize : Conclusion


Le phosphore soluble est peu disponible dans le sol,
les mycorhizes jouent un rôle essentiel dans la mise à disposition
de cet élément pour la plante.
Elles libèrent du Pi (phosphate inorganique) à partir de formes
insolubles du sol et sont plus efficaces pour son absorption
que par la plante hôte elle-même.

Le réseau d'hyphes permet également une meilleure
exploration du sol, du milieu où se trouve la plante
pour les épiphytes ou autres.
Enfin,
les mycorhizes sont également un lieu de stockage de polyphosphates
qui seront dégradés et transférés à l'hôte en cas de besoin.
De manière générale,
la symbiose permet une amélioration de la nutrition hydrique et azotée,
une accumulation de métaux lourds et une augmentation
de la résistance aux pathogènes.
En échange et sans entré dans les détails,
la plante hôte distribue des sucres, vitamine B au champignon.


En ce qui concerne les orchidées,
la mycorhize Rhizoctonia repensRhizoctonia solani /orchidées
est souvent cité.
Dans le cas d'une inoculation mycorhizienne,
il faut tenir compte du fait que l'orchidée soit 
mycohétérotrophes ou autotrophe.
Pour ce qui est des orchidées épiphytes,
nous savons qu'elles sont mycorhizés mais des études plus poussées
sont en court.

Les orchidées mycohétérotrophes
(1) et mixotrophes(2)
s'associent à des Basidiomycètes(3) ou des Ascomycètes(4)
en formant des ectomycorhizes ou endomycorhizies
sur les arbres des forêts où vivent ces orchidées.
Pour les orchidées autotrophes épiphytes,
la mycorhize est le plus souvent voir toujours endomycorhizienne.


Pour une plante ectomycorhizé, c'est 20 à 40% de sa photosynthèse
qui passe dans les tissus racinaires et champignon de l'association,
et 10 à 30% pour les endomycorhizes ;
Toutefois,
les mycorhizes sont indispensables pour la plupart des
plantes ligneuses ou non ligneuses et sont une généralités ;
les deux protagonistes étant gagnants,

La compréhension et l'étude de la mycorhize
est relativement récente et beaux nombres d'aspects restent
à découvrir ;
ainsi,
il a été démontré que les orchidées montre un processus 
de nécrotrophie(5) où les pelotons intracellulaires sont
lysés(6) totalement (tolypophagie) ou partiellement (ptyophagie) ;
suivi d'un renouvellement de l'interface symbiotique ;
pourquoi ?
pour l'instant les réponses restent encore des suggestions .

À l'heure actuelle,
il reste encore beaucoup de questions sans réponses
sur les mycorhizes.
Des recherches et expériences sont mises en place afin de découvrir
de nouvelles choses, de nouvelles interactions entre champignon
et plante hôte.
Il faut également savoir que lors des études faites,
des d'expériences sont réalisées dans des conteneurs,
ou si vous préférez en pot,
est ce pareil en pleine nature ??
c'est pourquoi ;
il se peut que dans quelques temps,
tout ce que je vous ai raconté sur les mycorhizes seront
peut être rayés d'un grand coup de stylo rouge.

Il y aurait encore tellement de choses à dire sur la mycorhization,
domaine très très passionnant.


(1) mycohétérotrophes :
Relation symbiotique qui s'établit entre certains types de plantes,
des champignons et des arbres voisins,
dans laquelle la plante obtient tout ou partie de ses nutriments en établissant
un réseau mycorhizien avec le champignon plutôt que par la photosynthèse.

(2) mixotrophe :
distingue un organisme capable de se nourrir aussi bien par autotrophie
que par hétérotrophie, par mixotrophie(2a).

(2a) mixotrophie :
mode trophique d'organismes vivants capables de se nourrir par autotrophie
aussi bien que par hétérotrophie. 

(3) Basidiomycètes :
champignon produisant leurs méiospores
(spores issues d'une reproduction de type sexué)
à l'extérieur de la cellule fertile, nommée baside.

(4) Ascomycètes :
Champignon dont les spores sont contenues dans des asques.

Les espèces d'ascomycètes sont diverses : truffe, morille,
pezizes, levures, moisissures (penicillium) agents de maladies des plantes
(cloque, ergot du seigle, oïdium, chanvre, tavelure, moniliose, etc.).
La plupart des lichens unissent un ascomycète à une algue.

(5)nécrotrophie : stratégie parasitaire des phytopathogènes.

(6)Lysé : Le fait d'effectuer une lyse.
La lyse est la destruction de la membrane d'une cellule biologique
par un agent physique, chimique ou biologique,
provoquant la mort de la cellule.
Les lysines ou enzymes lytiques sont les molécules capable
de la provoquer.










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