La mouche de la sphaigne ;
des terreaux
Voir également les Sciarides
Si les adultes sont moins néfastes aux plantes,
il peuvent êtres vecteurs de virus ;
jouent un rôle dans la propagation de maladies
cryptogamiques ou bactériennes.
Les larves ou asticots sont quant à eux,
beaucoup plus dangereux pour la plante.
Cécidomyies (adulte et larve)Parallelodiplosis cattleyae
LOCALISATION :
Dans le milieux de culture en décomposition ;
dans la sphaigne ou les terreaux pour les asticots.
Les adultes se trouvent sur le milieu de culture ou volent
autour des feuilles et dans toute la surface des serres.
ALIMENTATION :
Les asticots (2-3 mm) s'alimentent de débris végétaux (saprophage)
mais peuvent êtres phytophages en rongeant les racines
intérieurement des plantes cultivées,
provoquant une pourriture noirâtre.
Ces diptères accélèrent la dégradation des milieux de culture
par leur mode de vie.
REPRODUCTION :
Toute l'année en serre.
On compte environs 3 à 6 génération par an.
La durée du cycle étant d'autant plus courte
que la température et élevée (16 jours à + 25°C).
SYMPTÔMES DES ATTAQUES SUR LES PLANTES :
- Racines rongées intérieurement par des asticots
( 2-3 mm ) provoquant une pourriture noirâtre.
- Plante chétive.
- Développement ralenti.
MOYEN DE LUTTE
A/ MÉTHODES CHIMIQUE
Il faut tenir compte d'une possibilité
de phytotoxicité des produits,
il faut donc faire des essais ou bien se renseigner
sur la compatibilité ainsi que de la concentration
du produit avec la plante à traiter.
Certains des produits cités ci-dessous ont put
êtres mis sur la liste des interdit de vente ou d'utilisation.
LES TRAITEMENTS
Effectuer des arrosages avec des solutions à base
de Parathion ; Malathion ou Diazinon.
Traitement avec Bactospéine (Bacillius thuringiensis).
Pièges, carton engluer de couleur jaune.
Ces diptères accélèrent la dégradation des milieux de culture
par leur mode de vie.
REPRODUCTION :
Toute l'année en serre.
On compte environs 3 à 6 génération par an.
La durée du cycle étant d'autant plus courte
que la température et élevée (16 jours à + 25°C).
SYMPTÔMES DES ATTAQUES SUR LES PLANTES :
- Racines rongées intérieurement par des asticots
( 2-3 mm ) provoquant une pourriture noirâtre.
- Plante chétive.
- Développement ralenti.
MOYEN DE LUTTE
A/ MÉTHODES CHIMIQUE
Il faut tenir compte d'une possibilité
de phytotoxicité des produits,
il faut donc faire des essais ou bien se renseigner
sur la compatibilité ainsi que de la concentration
du produit avec la plante à traiter.
Certains des produits cités ci-dessous ont put
êtres mis sur la liste des interdit de vente ou d'utilisation.
LES TRAITEMENTS
Effectuer des arrosages avec des solutions à base
de Parathion ; Malathion ou Diazinon.
Traitement avec Bactospéine (Bacillius thuringiensis).
Pièges, carton engluer de couleur jaune.
B/ LUTTE BIOLOGIQUE :
- Arrosage avec des nématodes Nématodes , Steinernema feltiae qui s'attaque aux larves.
- Traitement avec Bactospéine (Bacillius thuringiensis).
- Pièges pour les adultes, carton engluer de couleur jaune.
Sciarides
Les sciarides (ou sciares),
sont de petites mouches (1 à 11 mm) noirâtres,
brunâtres ou jaunâtres aux ailes souvent foncées
(parfois réduites ou absentes) et aux pattes relativement longues.
Leurs yeux se rapprochent ou se rejoignent sous la forme
d’un pont au-dessus des antennes sauf chez les espèces
qui n’ont pas d’ailes.
Contrairement aux moustiques,
le proboscis (tube qui permet d’aspirer des liquides) est habituellement court.
À l’exception des yeux,
leur anatomie et leurs mœurs ressemblent à celles des mycétophilides ;
d’ailleurs,
on a déjà classé ces mouches dans un même groupe.
Sciarides adultes
Larve de Sciarides dans le terreau.
COMPORTEMENT :
De l’œuf sort une petite larve (asticot) blanche
translucide avec la tête noire.
Elle s’enfonce dans le sol et se nourrit de poils
absorbants ou de radicelles (à l’extrémité des racines)
ainsi que de matière organique.
La larve se transforme ensuite en nymphe (pupe),
puis en adulte.
Après l’accouplement,
la femelle pond ses œufs sur la matière organique du sol.
Les adultes sont attirés par la lumière,
ce qui fait qu’on les remarque souvent près des fenêtres.
Bien qu’ils soient inoffensifs pour nous,
leur présence peut déranger.
Ces mouches courent souvent sur le sol.
Chez certaines espèces, les larves se déplacent en grand nombre.
LOCALISATION :
Les sciarides se développent dans le sol riche en humus,
utilisé pour faire croître les fougères
ou les plantes d’intérieur en pot.
Lorsque les larves s’en prennent aux racines des plantes,
ces dernières deviennent moins vigoureuses,
jaunissent et perdent leurs feuilles.
Ces mouches peuvent causer des dommages importants
dans les serres ainsi que dans certaines cultures de champignons.
À l’extérieur,
les sciarides recherchent le sol humide,
les champignons et la matière végétale en décomposition.
On les trouve dans des endroits humides et ombragés tels
que le bois pourri,
sous l’écorce des arbres morts,
les terriers d’animaux,
les excréments (les larves s’en nourrissent),
les nids d’oiseaux ou les grottes.
Elles mangent aussi les insectes capturés par la sarracénie,
une plante insectivore.
MOYENS DE PRÉVENTION :
Évitez de trop arroser les plantes.
Inspectez les soucoupes sous les pots de fleurs.
Réduisez le nombre de sites humides et ombragés.
La terre nouvellement introduite pourrait être stérilisée
afin d’éviter d’introduire l’insecte.
Placez des pièges (carton engluer de couleur jaune ).
Traitement avec Bactospéine (Bacillius thuringiensis).
MÉTHODES DE CONTRÔLE :
Les larves se nourrissent des moisissures qui apparaissent
lorsque les plantes sont trop arrosées.
On doit donc trouver la terre infestée et l’assécher.
Pour y parvenir,
il faut retourner les 5 à 7 premiers centimètres de terre.
Les larves en mourront.
Il faut aussi bien nettoyer les soucoupes sous les pots.
L’arrosage devra être modifié afin d’éviter que le problème
ne se répète.
Il est préférable de laisser sécher la terre entre les arrosages
pour éviter l’explosion d’une population.
Un arrosage excessif des plantes environnantes était aussi en cause.
De grands ventilateurs et des pièges lumineux électriques
ou cartons englués de couleur jaune ont été introduits
en combinaison avec les mesures décrites précédemment.
Des larves ont également été retrouvées dans la mousse isolante
des murs où des moisissures s’étaient accumulées.
- Les nématodes "Steinernema feltiae (vers) constituent
des prédateurs pour les larves de sciarides.
- Placez des pièges (carton engluer de couleur jaune)
contre les adultes.
- Des Acariens "Hypoaspis" constituent tout comme les
nématodes des prédateurs pour les larves de Sciarides.
- Traitement avec Bactospéine (Bacillius thuringiensis).
RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES :
Chez certaines espèces,
une femelle n’engendrera que des mâles,
alors qu’une autre ne produira que des femelles.
A/ LUTTE CHIMIQUE :
- Malathion
- Carbaryl
- Lindane
- Parathion
- Malathion
- Diazinon
B/ LUTTE BIOLOGIQUE :
- Arrosage avec des nématodes Nématodes , Steinernema feltiae qui s'attaque aux larves.
- Traitement avec Bactospéine (Bacillius thuringiensis).
- Pièges pour les adultes, carton engluer de couleur jaune.____________________________
L'aleurode
D'origine tropicale, l'aleurode des serre est appelé à tort
" Mouche blanche des serre ".
La longueur de l'adulte est comprise entre 1 et 3 mm.
Le corps et les ailes sont recouverts de poussières blanches.
Une légère agitation manuelle des végétaux dérange les adultes
qui s'envolent pour se réfugier sur les plantes voisines.
LOCALISATION :
Actif en serres tout au long de l'année,
de préférence sous la face inférieure des jeunes feuilles.
ALIMENTATION :
Les aleurodes sont des insectes piqueur-suceur phytophages
par prélèvements de sève.
REPRODUCTION :
Après fécondation, chaque femelle pond en deux à cinq jours,
100 à 150 œufs déposés de manière typique en arc de cercle
et reliés au limbe par un fin pédicelle.
d'abord jaune-vert, puis noirs en fin de maturation (pupe).
Le développement embryonnaire demande quatre à quinze jours
pour des températures comprises entre 8 et 30°C.
DÉVELOPPEMENT LARVAIRE :
Du type métamorphose progressive,
les larves immobiles sont ovales et très aplaties,
ce sont elles qui commettent les plus graves dégâts.
Il y a quatre stade larvaires dont la résistance aux insecticides
va croissante.
FORME DE RÉSISTANCE :
Ce sont essentiellement les bases températures hivernales+
qui sont fatales aux aleurodes.
certaines formes sont capables de résister à ces conditions
défavorables en se mettant en vie ralentie ;
ce phénomène, appelé diapause,
correspond à un arrêt presque total des différentes fonctions
vitales sous forme larvaire.
DISPERSION :
A/ DISPERSION A GRANDE DISTANCE
- En volant.
B/ DISPERSION A COURTE DISTANCE
- Les aleurodes sont des animaux mobiles et
peuvent volés.
SYMPTÔMES DES ATTAQUES SUR LES PLANTES :
- fumagine "Aspiosporum"
- Miellat sur les feuilles.
Le limbe des feuilles est luisant et collant.
- Réduction de la croissance.
- Réduction de la floraison.
- Déformations et taches foliaires suite aux piqûres.
MOYEN DE LUTTE :
A/ MÉTHODES CULTURALES
= Contrôle des conditions d'ambiance
- Application d'une fumure équilibrée ;
certains éléments minéraux apportés en excès entraînent
une modification de la composition du cytoplasme
dont se nourrissent les aleurodes.
Ce sont surtout les trop fortes fumures en azote
ou en potasse qui profiteraient aux ravageurs.
- Destruction des adventices sous les tablettes (refuges).
- Élimination des parties atteintes.
B/ LUTTE CHIMIQUE
Pour être efficace,
la lutte doit suivre le cycle saisonnier de développement des aleurodes.
Il faut également tenir compte d'une possibilité
de phytotoxicité des produits.
Il faut donc faire des essais ou bien se renseigné
sur la compatibilité et la concentration du produit avec
la plante à traité.
Certains des produits cités ci-dessous ont put êtres mis
sur la liste des interdit de vente ou d'utilisation.
La lutte contre l'aleurode des serres est délicate.
Des professionnels semblent rencontrer de réelles difficultés
par l'apparition des descendances ou nouvelles générations
Aleurode des serres " Trialeurodes vaporiarorum "
Adulte avec ses œufs et pupes.
D'origine tropicale, l'aleurode des serre est appelé à tort
" Mouche blanche des serre ".
La longueur de l'adulte est comprise entre 1 et 3 mm.
Le corps et les ailes sont recouverts de poussières blanches.
Une légère agitation manuelle des végétaux dérange les adultes
qui s'envolent pour se réfugier sur les plantes voisines.
LOCALISATION :
Actif en serres tout au long de l'année,
de préférence sous la face inférieure des jeunes feuilles.
ALIMENTATION :
Les aleurodes sont des insectes piqueur-suceur phytophages
par prélèvements de sève.
REPRODUCTION :
Après fécondation, chaque femelle pond en deux à cinq jours,
100 à 150 œufs déposés de manière typique en arc de cercle
et reliés au limbe par un fin pédicelle.
d'abord jaune-vert, puis noirs en fin de maturation (pupe).
Le développement embryonnaire demande quatre à quinze jours
pour des températures comprises entre 8 et 30°C.
DÉVELOPPEMENT LARVAIRE :
Du type métamorphose progressive,
les larves immobiles sont ovales et très aplaties,
ce sont elles qui commettent les plus graves dégâts.
Il y a quatre stade larvaires dont la résistance aux insecticides
va croissante.
FORME DE RÉSISTANCE :
Ce sont essentiellement les bases températures hivernales+
qui sont fatales aux aleurodes.
certaines formes sont capables de résister à ces conditions
défavorables en se mettant en vie ralentie ;
ce phénomène, appelé diapause,
correspond à un arrêt presque total des différentes fonctions
vitales sous forme larvaire.
DISPERSION :
A/ DISPERSION A GRANDE DISTANCE
- En volant.
B/ DISPERSION A COURTE DISTANCE
- Les aleurodes sont des animaux mobiles et
peuvent volés.
SYMPTÔMES DES ATTAQUES SUR LES PLANTES :
- fumagine "Aspiosporum"
- Miellat sur les feuilles.
Le limbe des feuilles est luisant et collant.
- Réduction de la croissance.
- Réduction de la floraison.
- Déformations et taches foliaires suite aux piqûres.
MOYEN DE LUTTE :
A/ MÉTHODES CULTURALES
= Contrôle des conditions d'ambiance
- Application d'une fumure équilibrée ;
certains éléments minéraux apportés en excès entraînent
une modification de la composition du cytoplasme
dont se nourrissent les aleurodes.
Ce sont surtout les trop fortes fumures en azote
ou en potasse qui profiteraient aux ravageurs.
- Destruction des adventices sous les tablettes (refuges).
- Élimination des parties atteintes.
B/ LUTTE CHIMIQUE
Pour être efficace,
la lutte doit suivre le cycle saisonnier de développement des aleurodes.
Il faut également tenir compte d'une possibilité
de phytotoxicité des produits.
Il faut donc faire des essais ou bien se renseigné
sur la compatibilité et la concentration du produit avec
la plante à traité.
Certains des produits cités ci-dessous ont put êtres mis
sur la liste des interdit de vente ou d'utilisation.
EN PLEIN AIR COMME EN SERRE,
IL FAUT ALTERNER LES INSECTICIDES
(ET MÊME LES GROUPES D'INSECTICIDES)
DE MANIÈRE A EVITER L'APPARITION
DE RACES RÉSISTANTES.
La lutte contre l'aleurode des serres est délicate.
Des professionnels semblent rencontrer de réelles difficultés
par l'apparition des descendances ou nouvelles générations
résistantes aux insecticides habituels.
LES TRAITEMENTS
- Insecticide pour fumigation, comme le Dichlorvos,
le Sulfotep.
- la Décaméthrine ; 1.25g de M.A./hl.
- le Fenvalérate ; 3.75g de M.A./hl.
- la Cyperméthrine ; 7.50g de M.A./hl.
- la Bioresméthrine ; 6g de M.A./hl.
C/ LUTTE BIOLOGIQUES
= Elevage et lâcher de prédateurs
- Hyménoptère parasite d'aleurode Encarsia formosa.
Hyménoptère parasitoïde actif,
LES TRAITEMENTS
- Insecticide pour fumigation, comme le Dichlorvos,
le Sulfotep.
- la Décaméthrine ; 1.25g de M.A./hl.
- le Fenvalérate ; 3.75g de M.A./hl.
- la Cyperméthrine ; 7.50g de M.A./hl.
- la Bioresméthrine ; 6g de M.A./hl.
C/ LUTTE BIOLOGIQUES
= Elevage et lâcher de prédateurs
- Hyménoptère parasite d'aleurode Encarsia formosa.
Hyménoptère parasitoïde actif,
l'adulte pond son oeuf dans la larve de l'aleurode.
Cette larve devient une pupe de couleur noire.
Au bout de quelques jours,
un nouvel auxiliaire émerge de la pupe par un trou rond.
Encarsia formosa a également une action prédatrice sur le premier
et le début du deuxième stade larvaire de l'aleurode.
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