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Pleurothallidinae CAM ou C3


Nous pensions depuis fort longtemps,
que les orchidées sont des plantes au métabolisme CAM.

Alors...les orchidées...métabolisme CAM ou pas CAM ?
Il en serait de même pour toutes les orchidées ??

Vaste monde que cette famille de plantes aux nombreux genres,
aux nombreuses espèces,
où vous y trouverez cachées de ci de là des exceptions,
qui anéantirons toutes affirmations,
des phénomènes hors du commun qui remettrons en cause
des années d'études, de recherches dans tel ou tel domaine.

Partant du principe de généralité,
il était évident que les Pleurothallidinae furent logés
au même régime CAM ;
si je peux m'exprimer ainsi.

C'est ainsi que des recherches ont étés faites sur l'adaptation
des orchidées à leur environnement.
Un échantillon de 1022 espèces de tous genres
natives du Panama et Costa Rica fut étudier entre autre sur la
présence d'orchidées au métabolisme dit CAM.
Je reprécise...
" que 1022 espèces et seulement du Panama et Costa Rica ".
1103 espèces c'est déjà beaucoup et très bien,
mais une grosse goutte d'eau par rapport au plus des 30000
espèces d'orchidées dans le monde ;
et que du Panama et Costa Rica,
alors que les orchidées sont représentées sur chaque continent.

Il est évident ou plutôt quasiment certain,
qu'il y a encore beaucoup à découvrir, à redéfinir ;
à émettre des hypothèses qui peu de temps après
seront contestées, modifiées par d'autres.

L'étude en question a été faite par Louis S. Santiago,
John C. Cushman, Klaus Winter et Kathia Silvera ;
Spécialisé en biochimie, biologie moléculaire, botanique,
écologie et Biologie évolutive.

Le résultat de cette étude est éloquent et a permis de mettre
en évidence qu'au final,
les orchidées au métabolisme CAM ne sont pas aussi nombreuses
et que la majeur partie de ces dernières on un métabolisme
classique de C3.

Nous allons ici,
juste nous intéressé au Pleurothallidinae.


Genre CAM
- Acianthera ( sauf exception )
- Myoxanthus ( sauf exception )
- Specklinia


Genre en C3
- Platystele
- Scaphosepalum
- Dryadella
- Stelis
- Pleurothallis ( sauf exception )
- Trisetella
- Dracula
- Masdevallia
- Trichosalpinx
- Anathallis
- Lepanthes
- Zootrophion
- Restrepia
- Barbosella
- Restrepiella
- Restrepiopsis
- Dresslerella
- Octomeria

Cependant, et dans les différents genres ;
il y a des espèces qui sont en CAM alors que la majeure partie
du genre est en C3 et vis et versa.

Il y a également des contradictions dans les deux publications ;
comme exemple je citerais juste que dans l'une,
le genre Myoxanthus est en métabolisme CAM
alors que l'autre publication démontre qu' il n'y aurait
que Myoxanthus colothrix en métabolisme CAM ;
idem pour le genre Specklinia.

Lien vers l'intégralité des publications :

-  Publication 01
-  Publication 02

En poussant la réflexion un peu plus loin,
il est important de savoir si tel ou tel genre se trouve
être CAM ou non car cela oriente un mode de culture
ou plutôt, en modifie la technique.
Pour exemple,
pour les plantes dites CAM :
- Nuits plus fraîches et hygrométrie plus forte
- Jours plus secs et plus chauds. 




Pour CAM voir 

Retour Pleurothallidinae en été 

Retour fertilisation 










Fabrication d'un pot à marcotter ou à sevrer les keiki





Voilà plusieurs années que je cultive Microgramma vacciniifolia
sur tube micro-poreux.
Aujourd'hui ;
le développement de cette fougère est tel,
que l'ensemble ne ressemble plus à rien.
De plus,
la plante est en train de s'étouffer sous ses propres rhizomes,
et des spores de différentes fougères ont germés spontanément.


Il est donc venu
le temps de faire
le ménage et de
rajeunir la plante
avant quelle ne
dépérisse.

J'en profite également
pour multiplier
Microgramma par
division de rhizome.

Mais avant de diviser
le rhizome,
il faut faire un marcottage
aérien...



...Pour bien faire,
il me faut adapter un pot  plastique à cette technique
de multiplication asexuée. 

Pour ce faire ;
je coupe en deux et par son milieu,
un pot plastique ;
Le diamètre du pot correspondra à la taille du marcottage.

















Je perce le fond du pot en son centre pour permettre
de faire ressortir le rhizome par le bas du pot.





Je place de la sphaigne avec des morceaux de charbon
de bois...












.. et enfin le rhizome au centre.


















j'assemble les deux parties du pot en faisant
bien attention de ne pas coincer le rhizome
en maintenant le tout à l'aide d'un élastique.










































Voilà,
le marcottage est terminé ;
il ne reste plus qu'à patienter.






















Une fois que vous avez constatez l’enracinement
par une nouvelle croissance du rhizome,
il n'y a pas plus simple pour effectuer un rempotage
dans un substrat et conteneur définitif.
Pour cela,
il suffit de sevrer la marcotte en coupant le rhizome
au-dessus du pot pour le séparer du pied mère,...


...d'enlever l'élastique afin de pouvoir ouvrir en deux
le pot de marcottage...

...et d'effectuer un rempotage dans un substrat de votre choix
et correspondant au besoin de la plante ainsi que de votre
technique de culture.

Et voilà,
il n'y a pas plus simple pour effectuer une multiplication
asexuée afin d'obtenir un nouveau sujet ou de rajeunir
le pied mère. 

Vous pouvez procéder de la même manière,
pour sevrer un keiki directement sur la hampe. 





Fabriquer des clips de maintien.


Il est important qu'après un rempotage,
la plante soit bien stable dans son pot.

Une des raisons importantes de bien stabiliser
la plante est de faciliter son enracinement.
La deuxième raison est de maintenir le substrat
bien au contact des racines et de l’empêcher
de sortir du pot lors des arrosage.

Pour cela,
je recommande de mettre un clip.




La fabrication de ces clips est d'une grande facilité.

Personnellement,
j'utilise du fil électrique de différente section
que je dénude pour récupérer que le cuivre.

Plus la plante est grande,
plus la section du fil sera importante.



Présentation du clip.





































Comment fabriquer ces clips.

Étape 1 :
Dénuder le fil pour récupérer que le fil de cuivre.
Vous pouvez également prendre le fil sans
le dénuder.
















Étape 2 :
Placer le fil de cuivre contre le pot
sur sa face extérieure. 














Étape 3 (première boucle) :
Tordre le fil vers l'intérieur du pot
en maintenant la partie du fil
se trouvant à l'extérieur du pot
afin de bien épouser l’épaisseur du pot.
















Étape 4 (deuxième boucle) :
Sortir le fil du pot et serrer
la deuxième boucle obtenue qui se
trouvera à l'intérieur du pot ;
dans le substrat.























Étape 5 :
Effectuer une torsion à peu près
à la hauteur de la première boucle
pour que l'extrémité du fil mis à l'horizontal
soit à la hauteur du bord du pot,
par conséquent à la hauteur du substrat.






































Étape 6 :
Couper l'excédent du fil au diamètre
du pot.





















Voilà,
il ne vous reste plus qu'à le fixer sur le pot après
votre rempotage ou empotage.
























Retour vers Le rempotage en photos






Zones dites " de rusticité "





Bien souvent nous entendons parler de " zones de rusticité "
lors de discussions diverses sur telle ou telle plante.
Mais à quoi correspond ces zones,
pourquoi et quand faut il en tenir compte.



Que sont ces zones ?

Ces zones ont été créées par le département de l'Agriculture
des États-Unis (USDA pour U.S. Département of Agriculture)
et ont par la suite été adoptées dans de nombreux pays.
Elles ont été estimées à partir des moyennes de la température
minimale sur plusieurs années (Cathey, 1990).

La définition d'origine détermine 11 zones numérotées de 1 à 11
allant de -45,6 °C (-50 °F) à +10 °C (50 °F) par tranches
d'environ 5,55 °C (10 °F).
Chaque zone est divisée en a et b sur la base d'environ 2,78 °C.
Les zones ont été déterminées sur une trentaine d'années (1978-2007)
de données du GHCNGlobal Historical Climatology Network).
Par la suite ont été ajoutées les zones 12, 13 et 0.

Les zones sont maintenant établies sur la moyenne des températures
minimales des 20 années précédentes.
Il est certain que ces données ne sont pas définitives
et peuvent évoluer dans le temps en positif ou négatif.



Pourquoi connaître ces zones ?

Vous me direz que dans le cadre de la culture
des plantes tropicales ou subtropicales,
connaître ces zones de rusticité n’est pas
une nécessité sauf,
pour faire le bon choix de l'espèce à planter
dans votre jardin  ou si vous pouvez sortir
à la belle saison vos plantes " d’intérieur ". 

En effet ;
il est possible pour beaux nombres de plantes
dites " d'intérieur " peuvent passer en extérieur
à la belle saison,
il en va de même pour les Pleurothallidinae
ainsi que pour beaucoup d'orchidées exotiques.


Tableau des zones de rusticité
En degrés Celsius (°C) 





































Zones de rusticité pour la France





















Carte comptoir des graines




Zones de rusticité pour l'Amérique de Sud
( a titre d'information )























Carte Rarexoticseeds




Pour mieux visualisé les cartes :
clic droite sur la carte
ouvrir le lien dans un nouvel onglet









Fabrication d'un générateur de brouillard






Afin de faire descendre la température en été dans 
la serre j'ai construis un système de générateur de
brouillard ( fogger ) à ultrason mist maker.

Le but de le faire soi même est de pouvoir avoir
un fogger à moindre coût et bien sur d'utiliser
au maximum des matériaux de récupération. 




Il vous faudra :


  1/ - un seau avec couvercle étanche......................5€ 10
  2/ - un coude PVC ( pour VMC )..........................récupe
  3/ - morceau de tube PVC de diamètre
        légèrement inférieur au diamètre
        du coude pour VMC....................................récupe

  4/ - une chute de plexiglas...............................récupe  
  5/ - un ventilateur de PC 12 volts........................récupe
  6/ - un pack brumisateur Mist Maker 1 tête DK 24
        90ml/heure 
        ( brumisateur de base pour un petite cubage )
        comprenant :
        une bouée pour le brumisateur 1 tête
        un anti éclaboussure ( facultatif )
        un brumisateur 1 tête
        un transformateur 12 Volts..............................
31€
  7/ - une chute de tube IRL Ø 16 mm pour la jauge
         du niveau d'eau........................................récupe

  8/ - un bouchon de pêche pour la jauge
         du niveau d'eau..........................................
2€90
  9/ - de la petite visserie...................................récupe
10/ - un raccord culotte PVC à  45° Ø 32....................1€84
11/ - un bouchon pour le raccord culotte Ø 32..............0€57
12/ - un tube PVC Ø 32 longueur 2 m........................3€24
13/ - un bouchon Ø 32 pour le bout du tube.................0€57
14/ - une équerre pour faire une  patte de fixation
         sur le dessus du ventilateur...........................récupe


Coût total ( avec brumisateur 1 tête )......................45€22
Coût total ( avec brumisateur 3 têtes ).....................84€52

En fonction du cubage à brumiser,

il faudra peut être changer le brumisateur 1 tête par un brumisateur à :
3 têtes DK3 24 - 240 ml/heure 64€50
5 têtes DK5 24 - 400 ml/heure 89€00
9 têtes DK9 36 - 720 ml/heure 149€00
prix en Février 2015.



Comment faire pas à pas


Première étape :

Fixer et coller un morceau de tube PVC de diamètre légèrement
inférieur dans le coude VMC.




Deuxième étape :

Percer un trou dans le couvercle du seau au diamètre du tube
fixé sur le coude VMC. 




Troisième étape :

 Insérer le coude dans le trou du couvercle du seau.




Quatrième étape :

A l'aide du plexiglas ou tout autre matériel ne craignant
pas l'humidité,
fabriquer un support pour le ventilateur et le fixer sur le coude
pour VMC.






Cinquième étape :

Placer le ventilateur de PC sur son support.



Pour bien coincer le ventilateur ;
j'ai fixé sur son dessus une patte règlable
dans le sens avant arrière. 



Sixième étape :


Percer un trou au diamètre du raccord culotte et le fixer.





Septième étape :


Percer le trou pour la sortie d'alimentation du brumisateur
et y passer le câble.





Huitième étape :

Percer un trou correspondant au diamètre du tube IRL
qui vous servira de jauge et y glisser le tube IRL.





Neuvième étape :

Dans le seau,
perpendiculaire au trou du couvercle ( photo A & B ) ;
coller au silicone sur le fond du seau,
un tube type aspirine ( pour un tube IRL de Ø 16 mm )
percé de part et d'autres de trous pour que l'eau puisse
y pénétrer.
En plaçant le couvercle du seau,
vous glisserez dans le tube ( aspirine ) l'extrémité du tube IRL
préalablement percé de trous ;
toujours dans le but que l'eau y pénètre ( photo C ).
Le but de ce tube d'aspirine ( ou autre ) est de 
maintenir à la verticale le tube IRL.



Photo A.


Photo B.


Photo C.


Dixième étape :
Fabriquer un flotteur à l'aide de liège ou acheter un bouchon
de pêche assez long et fin d'un diamètre inférieur au
tube IRL.


Et voilà !
votre hydrofogger est terminé et opérationnel,
libre à vous de laisser la sortie de brumisation
telle quelle ou d'y fixer un tuyau pour diffuser
la brume à différents endroits.



L'obtention de la bruine est basé sur le principe de l'ultrason.
Une membrane vibre au rythme des ultrasons ce qui permet
à l'eau de s'évaporer en formant des micro gouttelettes de 5 microns
exemptes de bactéries ; le tout sans aucun dégagement de chaleur.


Le brumisateur 1 tête ( dans sa bouée ) qui flottera
simplement sur l'eau à l'aide de la bouée. 


Le bloc hydrofogger une fois terminé.
Il reste très compact donc ne prendra
pas beaucoup de place.

Le brumisateur 1 tête.

Le brumisateur dans sa bouée.



Le fogger mis en place et couplé au
tuyau pour la distribution de la bruine.




















Partie supérieur du fogger.
Tuyau de distribution de bruine dans la serre.

Le tuyau de distribution de la bruine au  Ø 32,
 est percé de trous à l'aide 
d'un forêt de Ø 10 mm
tout les 5 cm.































La serre à un cubage de 6m3 environ,
2.50 m de large, sur 1.10 m de profondeur
sur 2.30 de haut soit 6.32 m3.


Avant la mise en route du fogger :


Après trois minute de fonctionnement :
La bruine reste dans le fond de la serre.



Après cinq minutes de fonctionnement :
La bruine commence à recouvrir les tablettes.

Après huit à dix minutes de fonctionnement :
Le fond de la serre est totalement noyée dans la
brume.....


....qui se dirige vers l'avant.


Après quinze minutes de fonctionnement :
la serre est totalement plongée dans la brume.......


et baigne dans une ambiance Andine.
Pour ce résultat,
utilisation du fogger avec quatre têtes.




Petites astuces :

- Lors de la découpe des trous dans le couvercle
  préférez un diamètre légèrement inférieur d'un
  demi millimètre voir un millimètre ce qui coincera
  correctement les pièces a y insérées.
  Il ne vous restera plus qu'à mettre un cordon de silicone
  tout au tour.

  

- Il m'est paru plus judicieux d'utiliser un raccord culotte
  comme sortie pour la bruine car celui ci pourra également
  servir à faire l'appoint d'eau sans être obligé d'enlever
  le couvercle du seau.



- Il est important de créer une colonne d'air au niveau
  du ventilateur par un manchon.
  En faisant des essais,
  je me suis rendu compte qu'en fixant directement
  le ventilateur sur le couvercle du seau ;
  celui ci reçoit de la bruine et se mouille au fur et à mesure
  de son utilisation.
  Le fait de fixer à même le ventilateur sur le couvercle,
  a pour conséquence de créer des turbulences dans le seau
  en faisant remonter la bruine à travers les pâles du ventilateur.
  Dans le cas d'un montage avec un manchon,
  le ventilateur reste au sec  et n'est absolument pas en contact
  avec de l'eau.
 Vous pouvez également utiliser un ventilateur pour PC
 étanche, ou résistant à l'humidité. 


- Pour la jauge,
  il vous faudra la graduer au mini et maxi en faisant des essais
  au fur et a mesure du remplissage du seau avec de l'eau.
  Pour ces essais,
  il faudra placer la tête du brumisateur avec sa bouée et
  garder une marge de sécurité par rapport au niveau d'eau.
  Au niveau le plus bas,
  la bouée ne doit pas toucher le fond du seau.



- Il vous est possible de mettre plus d'un brumisateur
  ou un brumisateur à plusieurs têtes en fonction du
  cubage à brumiser.


- Il vous est possible de fixer plusieurs sorties ;
  mais dans ce cas,
  il vous faudra ajuster la puissance du ventilateur
  pour que la bruine soit bien poussée dans chaque tuyaux.



êIÜ Pour une longue durée de vie de votre appareil,
  utiliser de l'eau déminéralisée ou l'eau de pluie.

êIÜ Pour une longue durée de vie de votre appareil,
ne pas utiliser le brumisateur plus de huit heures par jour
et par tranche d'un quart d'heure car la tête chauffe durant son
fonctionnement ( sans chauffer la bruine ).
Il est par conséquent recommandé de coupler le brumisateur
à un programmateur.