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Calibrer sont hygromètre.



Qu'il soit à cheveux, cheveux synthétique ou à ressort,
donc mécanique ou électronique ; 
il est important de calibrer l’instrument une première fois
après l'achat,
puis de le recalibrer tous les six mois pour les instruments
mécaniques,
et une fois par an pour les instruments électroniques. 

Il faut savoir qu'un taux d'hygrométrie est toujours relatif,
de plus,
les hygromètres ont une marge d'erreur ou si vous
préférez sont d'une précision de ± 2 à 5 % suivant les modèles.
voir là  
 


Comment calibrer un hygromètre mécanique :
À cheveux, cheveux synthétique ou à ressort.














= Le calibrage :
1/- Placez l’hygromètre dans un gant de toilette mouillé.
2/- Patientez environ 30 minutes avant de déballer l’appareil.
     Le taux d’humidité devrait être de 95 %.
Si vous parvenez à obtenir ce résultat,
passez à l’étape suivante (contrôle test),
Dans le cas contraire,
3/- tournez la vis de calibrage jusqu’à ce que le cadran affiche 95.
Renouvelez l'opération si nécessaire car le taux chute rapidement
une fois l'appareil hors du gant.  

= Le contrôle test (facultatif) :
Prenez une cuillère à soupe de sel* et mettez-en
dans un petit récipient.
Ajoutez un peu d'eau mais pas de trop,
juste assez pour éviter que le sel ne soit complètement dissous
en ayant une consistance pâteuse.
Prenez un récipient en plastique hermétique,
déposez-y le récipient avec le sel et l’hygromètre.
Fermez bien le récipient.
Maintenez une certaine distance entre l’eau salée et l’hygromètre.
placez le tout à température constante,
loin d'une source de chaleur ou du soleil.
Patientez 6 heures avant d’ouvrir le récipient en plastique scellé.
Le taux d’humidité devrait être de 75 %.
Si ce n’est pas vraiment le cas,
ajustez en tournant la vis de calibrage à l’arrière de l'appareil
dans les sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens inverse.
Vous devriez obtenir une hygrométrie de 75 %.



Comment calibrer un hygromètre électronique :
Digital.

Tout comme le calibrage des hygromètres mécaniques,
1/-
Préparez la solution saline dans un récipient.
2/- Mettez l'hygromètre et le récipient de la solution saline
      dans le sac en plastique étanche en veillant bien à ce que
      la solution saline ne touche pas l'hygromètre numérique. 
3/- Placez le tout à température constante,
      loin d'une source de chaleur ou au soleil.
4/- Attendre 12 heures au maximum pour vous assurer
      que l'hygromètre indique le bon niveau d'humidité
      à l'intérieur du sac en plastique.
5/- Une fois les 12 heures écoulées,
      vérifiez l'hygromètre et voyez si un taux de 75 %
6/- Si le résultat est inférieur ou supérieur à 75%,
      calibrez à l'aide du bouton de calibrage ou de réinitialisation
      suivant les modèles.
      Appuyez sur le bouton et attendez que la lecture atteigne 75 %.

 Si votre hygromètre numérique n'a pas de bouton
             de réinitialisation ou de calibrage,
             il vous suffit de soustraire ou d'additionner le résultat
             que vous avez obtenu de l'hygromètre de 75.
             Si, par exemple, vous obtenez un résultat de 70,
             la différence est de 5 ;
             il vous suffira à l'avenir, de soustraire 5 à la valeur obtenue
             pour avoir le résultat correct.
             Exemple :
             votre hygromètre indique 88 %,
             en sachant suite au calibrage que votre hygromètre indique
             une valeur de 5% en moins,
             88% moins 5% = 83% valeur réelle.

             À l'inverse,
             il vous suffira d'additionner le résultat que vous avez obtenu
             de l'hygromètre de 75.
             Si, par exemple, vous obtenez un résultat de 78,
             la différence est de 3.
             il vous suffira à l'avenir d'additionner 3 à la valeur obtenue
             pour avoir le résultat correct.
             Exemple :
             votre hygromètre indique 88 %,
             en sachant suite au calibrage que votre hygromètre indique
             une valeur de 3% en plus,
             88% plus 3% = 91% valeur réelle.


* Pourquoi du sel :
   Le sel (chlorure de sodium) a la propriété
   d'attirer l'eau et de la retenir.







l'eau de pluie c'est bien ! l'eau d'orage c'est mieux !!


Vous avez tous peut être déjà remarqué
qu'après une bonne pluie d'orage,
les végétaux croissent un peu plus ;
il ont un élan de vigueur.

Vous avez peut être également entendu
que l'eau de pluie durant un orage est bonne
pour les plantes et qu'il est judicieux de la
récupérer.

Mais pourquoi ?

L'atmosphère est composée à 78%
d'azote sous forme de Diazote(N2),
deux atomes d’azote liés l’un à l’autre.

Sous cette forme,
l'azote est non assimilable par la plupart des végétaux
sauf par les légumineuses mais après avoir été absorbé
par les bactéries (rhizobium).

Durant les orages ;
la puissance de la foudre permet au Diazote de se scinder,
les deux atomes sont libérés et réagissent avec l’oxygène
pour former des oxydes d’azote (NxOy),
molécules assimilables par les plantes.
Il ne reste plus qu'à la pluie d'acheminer vers les sols
ces composés nouvellement formés pour être captés
par les racines des végétaux.








Suivi des besoins : code couleur

Il n'est pas toujours facile de se souvenir de la spécificité
culturale de telle ou telle espèce ou genre au sein d'une
collection,
surtout si la variabilité des genres et espèces y est importante.

Pour les Pleurothallidinae,
les besoins peuvent être si différents pour
des espèces du même genre ;
qu'il m'a parut indispensable de mettre en place
un code couleur par le biais des étiquettes.

En plus de ce code couleur,
j'y est rajouté un code visuel à l'aide de trous fait
sur le haut de certaines étiquettes.


Exemple

- Étiquette blanche, étiquetage basique



marquée de :

º Numéro de la plante ( si vous avez un listing de votre collection )

º Nom du genre

º Nom de l'espèce

º Origine, altitude

º type de culture
     -  F° pour froide
     -  T° pour tempérée
     -  C° pour chaude

º Besoin spécifique de culture
     -  période de repos
     -  luminosité

º Fragilité de l'espèce ( sensibilité racinaire )
     -  sensible
     -  très sensible  

º Date du dernier rempotage à l'envers de l'étiquette

º provenance ou acquis chez.

Avouez qu'il y a pas mal de chose écrites sur une étiquette
pas forcément assez grande.

Par conséquent,
et pour visualiser le type de culture sans être obligé
de lire l'étiquette ;
nous allons utiliser la couleur de l'étiquette pour définir
le type de culture...
º Étiquette bleu, culture froide


º Étiquette orange, culture tempérée
º Étiquette jaune, culture chaude



...en y inscrivant :
- Numéro de la plante ( si vous avez un listing de votre collection )
- Nom du genre
- Nom de l'espèce
- Origine, altitude
- Date du dernier rempotage à l'envers de étiquette.
- Vous pouvez également mentionner la provenance
   ou acquis chez.

Nous allons rajouter maintenant une autre couleur
pour visualiser les spécificités propre à l'espèce ou
la plante en marquant sur l'étiquette cette spécificité.

º Étiquette rouge, plante sensible, fragile sur un point donné.
    Le rouge nous interpelle en signifiant un risque, un danger.
    Nous indiquerons sur l'étiquette ce risque.



º Étiquette violette, période de  " repos " du/au



º Étiquette rose, jeunes plantes ou division de moins d'un an,
    avec mention de la date d'empotage.



º Étiquette verte, plante en acclimatation.




Mise en pratique

= exemple :
Masdevallia falcago,
de culture froide sensible aux excès d'eau
et aux températures supérieures à 22°C



= Exemple :
Diodonopsis erinacea se retrouve avec trois étiquettes.
º De culture tempérée à chaude ( étiquette orange )
    Si la culture ne serait que tempérée,
    nous mettrons juste une étiquette orange sans spécifier
    empérée à haude.
º Très sensible aux excès d'eau ( étiquette rouge )
º Avec une période plus sèche ( étiquette violette )
    en spécifiant la période plus sèche.



















Voilà pour l'essentiel ;
maintenant,
à vous d'améliorer ou de définir un système
pour faciliter le rappel des besoins spécifiques ou non
de vos orchidées.