Étape de culture avant l'empotage ou mythe
que celui de la "couche de drainage" dans le fond d'un pot ;
drainage ou non suivant les écoles ;
nous allons dans ce chapitre essayer d'y voir un peu plus clair.
Au début de ma formation d'horticulteur,
Au début de ma formation d'horticulteur,
"il y a bien longtemps" ;
on suggérait de mettre une couche de drainage
on suggérait de mettre une couche de drainage
sous forme de graviers ou de tessons au fond d’un pot
afin d'améliorer le drainage ;
alors qu'en tant que professionnel nous ne le faisions pas ;
pourquoi ??
nous verrons cela plus bas dans le chapitre du deuxième exemple.
Pour en revenir à notre drainage ;
je parle bien sûr d'un drainage dans le cadre d'une culture
non spécifique,
une culture des plus simple en pot tout ce qu'il y a de plus normal ;
que le pot soit en terre ou plastique mais sans sans réserve,
un pot normal, un pot tout bête.
Aujourd'hui encore,
le drainage reste d'actualité alors qu'il est contesté
par un certains nombres de personnes.
De plus, quand vous dépotez une plante achetée,
donc produite par des professionnels,
il n'y a aucune couche de drainage et pour cause.
Alors, utile ou inutile ?
Développons ensemble cette affaire de drainage.
Première exemple
Le drainage peut être une précaution sans être une obligation
sauf pour certaines techniques de culture ou pour certaines
plantes où cela reste indispensable.
Ainsi,
le drainage est une étape de sécurité pour plus ou moins assurer
la survie d'une plante cultivée en pot.
Je m'explique.
En règle générale,
une fois chez vous ;
la plante en pot est posée sur un meuble sans omettre de placer
dessous, la soucoupe sous pot, cache pot ou table de récupération ;
afin de ne pas mouiller votre superbe meuble en bois massif
au plaquage de bois rare lors des l'arrosages avec le surplus d'eau
s'écoulant du pot.
De ce fait,
afin de ne pas vidanger à chaque fois ce surplus d'eau
de la soucoupe sous pot, cache pot ou table de récupération ;
il est conseillé de mettre une couche de drainage d'une
hauteur supérieure à celui du niveau de surplus d'eau,
empêchant ainsi à l'extrémité des racines de baigner
dans l'eau (fig.1).
Sans drainage,
l'extrémité des racines baignerait dans le surplus d'eau
favorisant leur pourrissement (fig.2).
fig.1. |
fig.2. |
Second exemple
Un milieu de culture quel qu'il soit,
restera toujours plus humide au fond du pot qu'en surface ;
résultat du facteur évapotranspiration.
Pour cette raison,
un arrosage trop régulier ou important risque de faire
pourrir les racines ou de les asphyxier par la présence
continue d'eau dans le bas du substrat (fig.3),
ce qui ne peut arriver par la présence d'une couche
de drainage (fig.4).
fig.3. |
fig.4. |
Zone A/ quasi sèche
Zone B/ légèrement humide
Zone C/ humidité normal
Zone D/ très humide, forte rétention en eau
Zone A (fig.4)/ légèrement humide,
mais aucune rétention d'eau
Pour rester dans les règles de l'art,
Il faut savoir que la quantité ou plutôt le volume
de la couche drainante devrait être plus ou moins égale à 20%
du volume total du mélange.
Cet exemple correspond également du fait
que lorsque vous dépotez une plante achetée,
donc produite par des professionnels,
il n'y a pas de drainage.
En effet,
chez les horticulteurs ;
il est question de multiplication,
de production de nouvelles plantes par semis,
bouture ou division ;
donc en voie de développement racinaire avec repiquage régulier.
À ce stade là, pas besoin de drainage.
Dans la même idée,
si vous n'avez pas sous la main un pot de diamètre ou taille
correspondant à la grandeur de la plante à rempoter,
et que dans ce cas le pot est trop grand ;
vous pouvez diminuer la quantité du milieu de culture
en augmentant le volume de drainage afin de rééquilibrer
la Réserve Utile en rapport avec l'évapotranspiration ;
donc ;
de réajuster le volume de milieu de culture
en fonction de la taille de la plante,
par conséquent ;
de ses besoins (transpiration) plus l'évaporation.
évapotranspiration Réserve Utile :
Pour les deux exemples cités ci-dessus,
nous allons maintenant opposer l'inutilité
d'un drainage.
Première exemple
- Après un arrosage,
ne jamais laisser de l'eau dans la soucoupe sous pot,
cache pot ou table de récupération.
- Après arrosage,
laisser égoutter avant de remettre sur la soucoupe sous pot,
cache pot ou table de récupération.
- Une technique toute simple est de mettre une couche de gravier
ou bille d'argile dans la soucoupe sous pot,
table de récupération ou dans le fond du cache pot ;
afin que le pot ne soit pas en contact direct avec le surplus
d'arrosage (fig. 5).
fig. 5. |
Faire attention dans ce cas
au risque d'instabilité du pot.
- Si il n'y a aucune exigence culturale.
Second exemple
- Ne pas sur arroser
- Vous utiliserez un milieu de culture
plus aéré, plus drainant.
- Utilisez des pot percés dans le fond,
ce qui devrait être le cas pour tous pots,
au besoin vous ferez des trous en plus
ou d'agrandir les trous déjà existants.
- Vous utiliserez des pots de grandeur
correspondant à la taille de la plante
ou ces besoins.
En conclusion
Cette conclusion n'engage que ma personne et peut toujours
être discuté.
Tout bon pot de culture a au moins un voir plusieurs
trous de drainage dans leur fond.
je ne pense pas qu'un surplus d'eau restera dans un pot troué,
et vous qu'en pensez vous ?
Par contre,
il est certain qu'un milieu de culture quel qu'il soit
sera toujours plus humide et plus longtemps dans le fond du pot,
et que cela ;
suivant les genres et espèces cultivés,
pourrait porté préjudice aux racines.
Pour ma part,
le drainage d'un pot reste une technique afin de faciliter
la culture sans pour autant être obligatoire.
Il est vrai qu'un bon drainage permet d'avoir une plus grande
flexibilité coté arrosage.
Sans drainage ;
le suivi de l'arrosage devra être plus stricte, plus contraignant,
pour ne pas avoir de problème sur le système racinaire ;
mais si ce dernier reste bien maîtrisé,
il n'y a aucune raison que la culture se passe mal.
Pour ce qui est de la culture des orchidées,
il est très rare de voir une couche de drainage dans les pots,
mais comme il y a toujours des exceptions ;
encore une fois,
cela dépend des genres cultivés ainsi que de la technique de culture.
Ainsi, personnellement ;
pour certain Pleurothallidinae je draine.
Il est évident que pour une culture en panier,
le drainage est inutile.
Il ce peu également qu'une couche de gravier dans le fond d'un pot
s'avère utile,
non pas pour drainer, mais lester le pot afin de le rendre plus stable,
cela est fréquent chez moi pour des Pleurothallidinae aux feuilles épaisses,
lourdes et assez hautes.
Par contre,
il est tout à fait possible de placer une grille ou un filtre type
toile non tissée dans le fond du pot pour que le milieu de culture
ne puisse passer par les trous de drainage.
Drainage utile
- Dans le cadre d'une culture spécifique.
- Si les genres ou espèces sont sensibles aux excès d'eau
ou à une trop importante rétention.
- Si l'arrosage n'est pas bien maitrisé.
- Si le milieu de culture l'exige.
Drainage inutile
- Si il n'y a aucune exigence culturale.
- Si il n'y a aucune préconisation pour les genres
ou espèces cultivés.
- Si les arrosages sont maitrisés
- Si les arrosages sont maitrisés
- Si le milieu de culture est bien adapté.
Enfin, pour cloturer ce chapitre ;
Enfin, pour cloturer ce chapitre ;
et en conclusion,
je dirais qu'il n'y a pas de règle absolue,
à chacun sa méthode et adaptabilité.
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