Hommage à tous les professionnels du végétal.

Rempotage tardif d'un Phalaenopsis.


Si vous tardez a effectuer un rempotage de vos Phalaenopsis,
"d'ailleurs dans le cas de cette exemple ;
ce n'est plus tarder, mais repousser sur plusieurs années",
voilà ce qui arrive...


















...la plante prend le large, elle sort de son pot.

Dans l'absolu cela ne serait pas grave,
mais dans la pratique je vous dirais qu'il est grand temps
de rempoter.

Je m'explique.
dans le milieu naturel, les Phalaenopsis de développement
monopodial croissent tout en longueur,
accrochés sur les troncs ou branches d'arbres ;
sans aucun milieu de culture ou quasiment aucun,
tout au plus de la mousse au tour ou sous les racines ;
bref,
des plantes tout ce qu'il y a de plus épiphytes.

A la longue photo ci-dessous ;
l'arrière de la plante sèche avec les racines ;
cette partie n'étant plus active (rectangle jaune)
risque de pourrir voir pourrir dans le pot ;
la plante formant de nouvelles racines dans la partie supérieure,
la partie active qui se développe en se rallongeant de l'avant
(rectangle rouge).
















Si vous arrivez à maintenir une certaine humidité au niveau racinaire
pas de problème, c'est d'ailleurs là qu'est la problématique :
- D'une, à la longue la plante avec le pot ne tiendra plus debout,
- De deux, vous n'arriverez plus à arroser et faire les apports
de fertilisant correctement.
C'est pourquoi dans la pratique il est souhaitable voir indispensable
de rempoter ;
tout simplement pour que les nouvelles racines se retrouvent
dans un milieu de culture leur assurant une bonne humidité
et une bonne assise, stabilité.


Le rempotage

Pour ce faire,
il faut sectionner toute la partie arrière,
légèrement sous l'endroit où se trouve
les racines saines.

En photos pas à pas : 

1/ Dépotez la plante.

2/ Sélectionnez et retirez tous ce qui
est mort et s'enlève tout seul, juste en tirant
légèrement dessus.

3/ Sélectionnez et coupez le reste de racines
mortes, facile à reconnaitre car brunes, sèches
et creuses (s'aplatissent facilement entre les doigts)
les racines grises ou vertes étant saines.





 




4/ Après le retrait de toute les racines mortes,
vous devez obtenir ceci.










Et ceci.








5/ Visualisez l'endroit ou la tige n'est plus active
au plus bas de la plante juste derrière la dernière
racine saine avant de couper.











La flèche jaune indique la partie active de la tige,
la flèche rouge indique la partie morte de la tige
qui dans le milieu naturel pourrie.
Le trait rouge indique l'endroit de la coupe.

Ayant cultivé des bonzaï,
il me reste les outils bien utiles pour la coupe.










6/ Après la coupe ou taille de la partie morte,
nous voyons bien qu'elle n'est plus active à
cette endroit.

 










7/ vous devez obtenir ceci.












8/ certains mettent de la poudre de cannelle
sur la coupe, phytotoxique par contact pour les racines ;
d'autres comme moi y frottent un morceau
de charbon de bois ;
d'autres encore laissent durant une nuit
"sécher" la cicatrice tout simplement .
Le plus simple étant de couper légèrement dans la partie
morte déjà sèche.

9/ Il ne vous reste plus qu'à effectuer le rempotage.















Petit truc :

- Utilisez des outils propres et désinfectés.

- J'effectue le premier apport d'eau que le lendemain.

- Pas d'engrais les trois première semaines. 

- Bien mouiller les racines saines avec de l'eau non calcaire
  et tiède pour les assouplir car elles sont très longues,
  ceci afin de pouvoir les mettre dans un pot ;
  pas évident,
  c'est l'une des raisons d'un rempotage régulier.

- Si je dois effectuer un rempotage unique,
  et pour ne pas laisser trainer ou gâcher du milieu de culture ;
  j' utilise comme doseur le nouveau pot choisi,
  le remplie avec la part d'écorce, de charbon de bois et sphaigne.
  Une fois la bonne dose de chaque élément,
  je vide le tout dans un récipient pour mélanger les éléments et
  rendre le milieu homogène.












- Je rajoute toujours une très petite quantité
  de l'ancien milieu de culture au nouveau,
  et ceci afin de favoriser le développement d'éventuelles
  mycorhizes.


Durant les deux mois de culture,
de fin septembre à début décembre ;
formation de racines,
et développement d'une hampe floral début décembre.





























Premier apport d'engrais début novembre. 










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