Hommage à tous les professionnels du végétal.

Sous-famille des Apostasioides et Cypripedioides :


Sous-famille des Apostasioides
                /

Sous-famille des Cypripedioideae

= Tribu Cypripedieae
   - Sous-tribu Cypripediinae
    - Sous-tribu Paphiopedilinae

= Tribu Mexipedieae
   - Sous-tribu Mexipediinae

= Tribu Phragmipedieae
   - Sous-tribu Phragmipediinae


= Tribu Selenipedieae
   - Sous-tribu Selenipediinae









Les Orchidaceae


Du grec orchis, orkhidion : testicule.
En référence à la forme des tubercules souterrains de certaines
orchidées terrestres des régions tempérées.

Monocotylédones,
cette famille se distingue par la complexité de leurs fleurs
et leurs interactions écologiques avec leurs pollinisateurs
souvent spécifiques à une espèce ou genre,
ainsi qu'à certains champignons avec lesquels elles forment
des mycorhizes.

La famille serait âgée de 75 à 86 millions d'années,
voir peut être 100 millions d'années ;
donc relativement récente dans l’échelle des temps géologiques.
De nos jours, cette famille est en pleine évolution ou mutation,
ce qui a pour effet de voir apparaître de nouveaux taxons,
ou des modifications physiologique ou anatomique chez certains
genres ou espèces.

Les Orchidaceae sont présentes dans presque tous les écosystèmes,
à l' exception des glaciers, des vrais déserts et dans le milieu
aquatique et représentée sur tout les continents,
du cercle polaire à l’extrême nord jusqu'au sud de la Patagonie
ou sur l'île Macquarie pour l'extrême sud.


Leur mode de croissance est de deux ordres,
soit il est monopodiale :
un axe, la tige se développe à partir d’un seul bourgeon apical,
ce qui correspond à un développement de la tige par allongement.

soit il est sympodiale:
Plusieurs axes, la plante développe des bourgeons latéraux
produisant des pousses sur ses cotés donnant une touffe cespiteuse
ou un développement traçant si il y a rhizome.

Les orchidaceae sont soit épiphytes, lithophyte ou terricole. 


Caractéristiques :

Une des caractéristiques uniques chez les angiosperme
monocotyledones se trouve dans le mode de multiplication sexué.
La graine aussi fine que du pollen n'a aucun organe de réserve ;
de ce fait, pour germée ;
la graine doit bénéficier d'une association avec un champignon
formant une mycorhize pour lui fournir les éléments nutritifs
dont elle a besoin pouvant ainsi formée lors de la germination
un protocorme sans radicelle (ou radicule) mais un tissu
mycotrophique.
En termes plus simples,
c'est le champignon qui nourrit la graine.

Protocorme mycorhizé.
Développement après 15-30 jours d'incubation.




















Protocorme mycorhizé.
Développement après 45 jours.






















La fleur

La hampe florale peut être soit apicale, basale ou axillaire.
L' inflorescence racémeuse comporte des fleurs
de symétrie bilatérale.
La fleur comporte trois sépales,
trois pétales dont un transformé appelé labelle.
Les organes mâles et femelles sont imbriqués dans une structure
simple appelée colonne ou gynostème.
Le pollen est aggloméré en une masse cireuse appelé pollinie
et maintenu au viscidium,
sorte de tampon collant qui colle les pollinies aux pollinisateurs .
l' ovaire est toujours inférieur (situé derrière la fleur).

L' ovaire inférieur ou le pédicelle tourne habituellement à 180 °,
de sorte que le labelle arrive à la partie inférieure de la fleur ;
ce phénomène se nome la résupination, par conséquent ;
quasi toute les orchidées ont des fleurs résupinées.
Mais dans le monde des orchidées, il y a toujours des exceptions,
ainsi pour certaines d'entre elles, 
il n'y a pas résupination. 


La feuille

Feuille simple sans stipule normalement alterne sur la tige,
à venation parallèle quoi que,
certains vanilloideae ont une venation réticulaire.

Les feuilles peuvent être ovales, lancéolées, terètes ou orbiculaires,
et de taille, de forme et couleur très variable.
La structure des feuilles correspond à l'habitat spécifique
de la plante ;
elle peuvent êtres coriaces ou fines et souples.
Les feuilles sont en générales pérennes mais certaines orchidées
perdent leurs feuilles chaque année.
Chez d'autres, il n'y a tout bonnement pas de feuilles.


Les racines

- Racine épiphyte


En règle générale ces racines sont haptotropes,
cela signifie qu'elles se développent en épousant
parfaitement leur support,
un atout primordial pour y rester cramponnées solidement.
Durant la croissance de la racine,
l'apex développe des poils qui vont se fixer sur le support
ou au substrat permettant une parfaite adhérence de la racine.



Leur anatomie diffère également d'une racine conventionnelle 
de monocotyledone.
Vue leur mode de vie épiphyte,
ces racines doivent êtres capables de survivre hors substrat,
comme les racines aériennes.
Pour cela,
la racine est entourée d'une sorte de gaine appelée velamen.

Ce velamen est constitué de plusieurs couches de cellules mortes
agissant comme une éponge.
Son rôle est de trois ordres :

- Il protège la racine de la déssiccation,

- La racine n'ayant pas de poils absorbants,
   il permet d'absorber rapidement l'eau et les minéraux
   pour les mettre à disposition de la racine.

- C'est dans ce velamen que l'on retrouve les mycorhizes.









La stèle, ligneuse ;
assure le transport de la sève
brute et la sève élaborée.





- Racine non épiphyte

La plupart des plantes terrestres présentent un système
racinaire central qui s’enfonce dans le sol et y ancre la plante.
A partir de cet axe central,
de plus petites racines vont se développer,
et se ramifier en radicelles souvent couvertes de poils
qui vont absorber l’humidité et les nutriments contenus
dans le sol.

Racines de Paphiopedilum.


Ces racines avec bourgeon lattant,
peuvent être en l'état de racine charnue
(organe de réserve) comme chez les Cypripedium

afin de passer l'hiver.

Racines de Cypripedium.





Taxonomie ( pour les courageux ) :

Plus de 30000 espèces,
sans compter les plus de 60000 (peut être même plus)
hybrides naturels et variétés produites par les producteurs ;
ce qui en fait parmi les angiospermes,
l'une des familles les plus importantes avec ces 850 genres.


Super règne : Eucaryotes
Règne : Veridiplantae (Plantae)
Sous-règne :  Chlorobionta
Rameau : Streptophyta
Infra-règne : Streptophytina
  Super embranchement / Super division : Embryophyta
  Embranchement / Division : Tracheophyta
  Ss-embranchement / Ss-division : Hemitracheophyta (tracheobionta)
  infra-embranchement : Euphyllpphyta
  micro-embranchement : Spermatophyta
    Super classe : Magnoliophyta (angiosperme)
    Classe : Mesangiospermae (Magnoliophyta)
  É ou ÉSous-classe : Liliopsida (Monocotyledons)
  ò      ò   Infra-classe : 
  ò       Ä  Super ordre : Liliidae
  ò                 Ordre : Orchidales
  ò                     Famille : Orchidaceae
  ò  
   ÄOrdre : Asparagales
      Sous-ordre :
      Infra-ordre : 
      Micro-ordre :
        Super famille : 
        Famille : Orchidaceae

        Sous-famille :
Elles même divisées en tribus qui à leur tour
sont divisées en sous-tribus et pour certaines,
la sous-tribu en sections (alliances, divisions).

Sous famille des :

Apostasioides

  Cypripedioideae

    Epidendroideae  
                                æ 
                                     Epidendroideae
   Vandoideae       ä  


      Orchidoideae

        Vanilloideae


  




Les Rubiaceae


Angiospermes, plus de 10 000 espèces végétales réparties
en 600 genres minimum.
Elle est divisée en 3 sous-familles et 49 tribus.
La famille est présente, que ce soit dans les zones froides,

les zones tempérées, les zones subtropicales et les zones tropicales.

Le nom de cette famille vient du latin "rubia" (rouge),

nom donné à son genre Rubia et plus particulièrement
à l'espèce Rubia tinctoria que l'on cultivait pour extraire une teinture
rouge de ses rhizomes.

Sont représentés dans cette famille des arbres, des arbustes,
des lianes et des plantes herbacées.

En règle générale, les feuilles des Rubiacées sont stipulées
de forme simple,
parfois ovales mais plus généralement elliptiques disposées
de façon opposées, parfois décussées,
leur contour est entier,
leur apex est aigu et leur nervation est pennée.

Leurs fleurs actinomorphes sont généralement hermaphrodites
regroupées en inflorescences terminales ou axillaires
(cymes, glomérules, panicules ou verticilles, rarement solitaires).
Elles sont de petites tailles à moyennes tailles,
en majorité tétramères ou pentamères.

Elles sont constituées d'un calice gamosépale à 4 ou 5 dents,
d'une corolle infundibuliforme à 4 ou 5 lobes dont le tube est
plus ou moins long et d'un androcée à 4 ou 5 étamines.
Le pistil est formé de 2 à 9 carpelles soudés déterminant un ovaire
infère à une ou plusieurs loges.

Les fruits des Rubiacées sont charnus (baies, drupes)
ou non charnus (akènes, nucules ou capsules (parfois schizocarpes)
à déhiscence loculicide, septicide ou circulaire.

Les plus connus des Rubiaceae sont le Caféier ou encore
le Gardenia de nos intérieurs.


Super règne : Eucaryotes
Règne : Veridiplantae (Plantae)
Sous-règne :  Chlorobionta
Rameau : Streptophyta
Infra-règne : Streptophytina
  Super embranchement / Super division : Embryophyta
  Embranchement / Division : Tracheophyta
  Ss-embranchement / Ss-division : Hemitracheophyta (tracheobionta)
  infra-embranchement : Euphyllpphyta
  micro-embranchement : Spermatophyta
    Super classe : Magnoliophyta (angiosperme)
    Classe : Mesangiospermae (Magnoliophyta)
  É ou ÉSous-classe : Dicotylédone vraies, Eudicotylédones
  ò     ò                            (Magnoliopsida)
  ò      ò   Infra-classe : 
  ò       Ä  Super ordre : Asteridae
  ò                 Ordre : Rubiales
  ò                     Famille : Rubiaceae
  ò  
   ÄInfra-classe : Astéridées
      Super ordre : Lamiidées
      Ordre : Gentianales
      Infra-ordre : 
      Micro-ordre :
        Super famille :
        Famille : Rubiaceae
        Sous-famille : 
        Tribu : 
        Sous-tribu :
          Genre : 
          Sous-genre : 
          Section : 
          Sous-section : 
            Espèce : 
            Sous-espèce :
            variété : 
            Sous-variété :
            Forme :
            Sous-forme :









Myrmecodia beccarrii





Myrmecodia beccarii ( Hook.f.) 1886.

Syn :
Epidendroides tetrandra (Sol.) 1897


Division : Magnoliophyta
Classe :  Magnoliopsida
sous-classe : euasteride I
Ordre : Gentianales
Famille : Rubiaceae
sous-famille : Rubioideae
tribu : Psychotrieae
sous-tribu : Hydnophytinae
Section : Porphyrochitonium
Genre : Myrmecodia
Espèce : beccarii
Sous-espèces :

Etymologie :

- Myrmecodia
Du Grec myrmécophile, η µύρµηξ, µύρµηκος : fourmi – v. formique.
En référence à la relation symbiotique entre la plante et les fourmis.

- beccarri

En l'honneur du botaniste Oleardo Beccari.






















































La fleur.




Biotope et mode de vie :

Plante épiphyte qui ne se rencontre que dans les mangroves
et les forêts de basse altitude autour de Cairns et du nord
du Cap York en Australie.
Climat de mousson,
avec une saison humide de novembre à avril et une saison
sèche de mai à octobre.

Les températures oscillent entre 21 et 33°C le jour 
et 18 à 25°C  la nuit sur l'année.



Moyenne de chaque mois des 30 dernières années.
Source, meteoblue.




















Origine :
Endémique d'Austalie.
Altitude :
De 0 à environ 700 mètres.






CULTURE

Étant une plante épiphyte,
la culture de Myrmecodia beccarii s'apparente 
à la culture des orchidées épiphytes.
S'il fallait trouver une correspondance,
la culture des Phalaenopsis  s'y rapprocherait le plus
sauf pour deux ou trois spécificités propre à beccarii.

Température de culture :
De culture chaude,

des températures élevées sont nécessaire pour correspondre
aux conditions de son habitat naturel.

Chaude...................jour : 25°C à 30°C nuit : 18°C à 25°C.
au mieux
Chaude...................jour : 20°C à 27°C nuit : 15°C à 18°C.

Type de culture :
En pot ajouré, en panier ou monté sur plaque.

Milieu de culture :
Milieu de culture pour épiphyte très léger.
PH 6 à 6.5.

  • 3 parts d'écorce de pin
  • 1 part de sable
  • 1/2 part de tourbe ou fibre de coco
  • 5 parts de pouzzolane tamisée et lavée.

 Il faut savoir que l'utilisation d'une écorce trop neuve
             peut devenir néfaste aux Myrmecodia car elle contient
             trop de résine et de térébenthine.
             Il serait donc préférable d'utiliser une écorce un peu
             dégradée.

Arrosage :
Vous laisserez quasi sécher le milieu de culture
entre deux arrosages si la plante est cultivée en pot.
Arrosage quotidien pour les plantes montées sur plaque.

Arrosage en fonction de la température :
 ö arrosage plus fréquent
 ø arrosage plus espacé

 Par temps frais,
               l'arrosage doit être réduit sous peine de voir
               des tâches brunes et liégeuses se former 
               sur les feuilles.
               Vous ne ferez pas la même erreur que moi.


Hygrométrie :
Forte, entre 80 et 90%.
Dans le pire des cas,
jamais inférieur à 70%.

Fertilisation :
Ayant une croissance assez lente le besoin en sel est
relativement faible ( catégorie 1 sur l'échelle de Pennigsfeld ).

- été :
  fertilisation une fois par semaine.

- printemps/automne :
  fertilisation tous les quinze jours.

- hiver :
  environ une fois par mois.

Utilisation d'un engrais liquide pour orchidée dilué au double d'eau
( ou 100 ppm/d'azote ).
Un engrais azoté sous forme d'urée est tout a fait utilisable
voir conseillé.


Luminosité :
Ombre à mi-ombre.
Jamais de soleil direct.

Ventilation :
Indispensable,
sans assécher trop rapidement le milieu de culture. 

Particularités :


Comme pour toute les plantes dites myrmécophiles,
une relation symbiotique existe entre la plante et les fourmis;
la plante fournit un abri protecteur pour les fourmis qui à leur tour,
fournissent des nutriments supplémentaires à la plante
par leurs restes de nourriture et 
de l'azote sous forme d' urée
de par leurs excréments.
Les fourmis offrent également une protection à la plante contre
les ravageurs.

Toutes les plantes ne sont pas habitées mais des études
ont prouvé que dans la nature,
la grande majorité des plantes abritent des colonies de fourmis ;
principalement du genre Iridomyrmex, espèce cordatus.


 Il semblerait qu'il y ait deux formes distinctes de M. beccarii,
               celle du nord différerait de celle du sud.


 M. beccarii peut être confondu avec M. platytyrea
                aux feuilles plus grande, aux épines du caudex
                moins nombreuses, plus courtes et bien plus espacées.
                Surtout, M. beccarii a des fruits de couleur blanche :
                alors que le fruit de M. platytyrea est orange d’aspect terne.











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