Hommage à tous les professionnels du végétal.

Pyrrosia niphoboloides





Environ 100 espèces dans le genre Pyrrosia,
épiphytes ou lithophytes.


Pyrrosia niphoboloides
( Luerss ) M.G. Price 1973

Syn :
- Drymoglossum niphoboloides ( Luerss. ) Baker 1686, 1887.
  D'après certains, ce nom de genre est également
  accepté.
  Reste cependant que Pyrrosia est le nom de genre
  utilisé et validé.
- Anthrophyum niphoboloides ? (Baker) Kunze 1974.
- Taenitis niphoboloides Luerss 1805.

Division : Pteridophyta
Classe : Polypodiidea
Ordre : Polypodiales
Famille : Polypodiaceae
Genre : Pyrrosia
Espèce : niphoboloïdes 

Étymologie :
Pyrrosia :
Du Grec pyro (o), τ π ρ, πυρός , " feu ".
De couleur feu.
En référence à la couleur des poils sur les feuilles.

niphoboloides :
En rapport avec sa ressemblance avec le genre
Niphobolus qui aujourd'hui sont déterminés
comme Pyrrosia

Mode de vie :
Fougère épiphyte.

Végétation :
Rhizome traçant, grimpant.

Habitat :
Forêt sempervirente humide et semi-humide.
Sur les arbres ou rochers.

Particularités :
Frondes relativement charnues.
Pubescence parcimonieuse sur les deux
face des frondes.


































Fronde stérile
face supérieure. 

















Fronde stérile
face inférieure.















Fronde fertile et ses sores* sans indusies****.


Rhizome.



Origine :
Endémique de Madagascar
Altitude :
Du niveau de la mer à 1177 mètres.



Culture

- Type de culture :
En pot plastique ajouré
ou sur plaque.

- Milieu de culture :
En pot :
Milieu de culture pour orchidée
avec un peu de mélange pour plante succulente ( facultatif )
ou en sphaigne vivante.
Sur plaque :
De la mousse rase.

Hygrométrie :
Jamais inférieur à 60 %.

Ventilation :
Présente mais modérée.

- Fertilisation :
Apport d'un engrais 10/10/10 tous les quinze jours
et un complexe racinaire une fois par mois environ
en remplacement d’un apport d’engrais.


- Arrosage :
Maintenir humide mais sans excès.

- Luminosité :
L’apport de lumière est de 4300 à 4400 Lux,
au rythme claire obscure de 12/12.


- Température :
La température de culture est comprise entre 15° C et 25° C
avec une baisse significative des températures pendant la nuit.


Particularités culturaux :

Comme pour beaucoup de fougère épiphyte,
le secret d'une bonne culture réside dans un bon dosage
au niveau de l'arrosage pour préserver le rhizome tout en
hydratant correctement la plante.
personnellement je pense qu'une ventilation moyenne
est très bénéfique pour brasser l'air et sécher le rhizome
sans pour autant assécher le milieu de culture. 

Un rempotage ou empotage optimal est également important
en placent correctement le rhizome sur le milieu de culture ;
ce dernier ne devant pas être trop enfoncé dans le milieu de culture
voir juste posé dessus

Vu la finesse du rhizome,
Il est très important de bien doser ses arrosages
sous peine de le faire pourrir.



*
Les sores ( nom masculin ) sont les fructifications formant un amas
de sporanges**.

**
Les sporanges sont des sacs produisant des spores***.

***
Une spore est une cellule de multiplication végétative ou de reproduction.

****
L'indusie est une membrane plus ou moins épaisse
de différentes couleurs protégeant les sores. 




 






Zones dites " de rusticité "






Bien souvent nous entendons parler de " zones de rusticité "
lors de discussions diverses sur telle ou telle plante.
Mais à quoi correspond ces zones,
pourquoi et quand faut il en tenir compte.




Que sont ces zones ?

Ces zones ont été créées par le département de l'Agriculture
des États-Unis (USDA pour U.S. Département of Agriculture)
et ont par la suite été adoptées dans de nombreux pays.
Elles ont été estimées à partir des moyennes de la température
minimale sur plusieurs années (Cathey, 1990).

La définition d'origine détermine 11 zones numérotées de 1 à 11
allant de -45,6 °C (-50 °F) à +10 °C (50 °F) par tranches
d'environ 5,55 °C (10 °F).
Chaque zone est divisée en a et b sur la base d'environ 2,78 °C.
Les zones ont été déterminées sur une trentaine d'années (1978-2007)
de données du GHCNGlobal Historical Climatology Network).
Par la suite ont été ajoutées les zones 12, 13 et 0.

Les zones sont maintenant établies sur la moyenne des températures
minimales des 20 années précédentes.
Il est certain que ces données ne sont pas définitives
et peuvent évoluer dans le temps en positif ou négatif.



Pourquoi connaître ces zones ?


Vous me direz que dans le cadre de la culture
des plantes tropicales ou subtropicales,
connaître ces zones de rusticité n’est pas
une nécessité sauf,
pour faire le bon choix de l'espèce à planter
dans votre jardin  ou si vous pouvez sortir
à la belle saison vos plantes " d’intérieur ". 

En effet ;
il est possible pour beaux nombres de plantes
dites " d'intérieur " de passer en extérieur
à la belle saison,
il en va de même pour les Pleurothallidinae
ainsi que pour beaucoup d'orchidées exotiques.


Tableau des zones de rusticité








































Zones de rusticité pour la France





















Carte comptoir des graines





Zones de rusticité pour l'Amérique de Sud
( a titre d'information )























Carte Rarexoticseeds




Pour mieux visualisé les cartes :
clic droite sur la carte
ouvrir le lien dans un nouvel onglet





Lemmaphyllum microphyllum




Environ 21 espèces dans le genre Lemmaphyllum,
épiphytes ou lithophytes.


Lemmaphyllum microphyllum
( C. Presl ) 1851.

Syn :
Drymoglossum microphyllum (C. Presl) C. Chr.
Taenitis microphylla (C. Presl) Mett. ex Kuhn
- Lemmaphyllum microphyllum var. lutchuense
  ( Nakai ) C. Chr. 1929
- Lemmaphyllum microphyllum var. microphyllum
- Lemmaphyllum microphyllum var. nobukoanum
  ( Makino ) Tagawa 1975.
- Lemmaphyllum microphyllum var. obovatum
  ( harr. ) C. Chr. 1929.




Ordre : Polypodiales
Famille : Polypodiaceae
Genre : Lemmaphyllum
Espèce : microphyllum 

Étymologie :
Du Grec lemma : échelle ( ? )
et
phyllum : feuille, feuillage.
En référence au mode de croissance du genre ( ? ).

microphyllum :
Du Grec micro µικρός (σµικρός), ά, όν : petit ;
de peu d’importance, faible ; qui dure peu.
et
phyllum : feuille, feuillage.
Donc, à petites feuilles.
En référence à la taille des feuilles.

Mode de vie :
Fougère épiphyte ou lithophyte
sur les pierres des vieux murs.

Végétation :
Rhizome traçant, grimpant.

Habitat :
Forêts.
Sur les arbres ou rochers.

Particularités :
Frondes relativement charnues.















Frondes stériles et rhizome.











Fronde fertile.

Sores dépourvus d’ indusies.



Origine :
Chine, Corée du Sud, Inde, Philippine,
Japon, Taïwan, Vietnam.
Altitude :
Du niveau de la mer à 1900 mètres.



Culture

- Type de culture :
En pot plastique ajouré ou non
ou sur plaque.

- Milieu de culture :
En pot :
Milieu de culture pour orchidée
avec un peu de mélange pour plante succulente ( facultatif ).
Sur plaque :
De la mousse rase.

Hygrométrie :
Jamais inférieur à 60 %.

Ventilation :
Présente mais modérée.

- Fertilisation :
Apport d'un engrais 10/10/10 tous les quinze jours
et un complexe racinaire une fois par mois environ
en remplacement d’un apport d’engrais.


- Arrosage :
Maintenir humide mais sans excès.

- Luminosité :
L’apport de lumière est de 4300 à 4400 Lux,
au rythme claire obscure de 12/12.


- Température :
La température de culture est comprise entre 15° C et 25° C
avec une baisse significative des températures pendant la nuit.


Particularités culturaux :

Comme pour beaucoup de fougère épiphyte,
le secret d'une bonne culture réside dans un bon dosage
au niveau de l'arrosage pour préserver le rhizome tout en
hydratant correctement la plante.
personnellement je pense qu'une ventilation moyenne
est très bénéfique pour brasser l'air et sécher le rhizome
sans pour autant assécher le milieu de culture. 

Un rempotage ou empotage optimal est également important
en placent correctement le rhizome sur le milieu de culture ;
ce dernier ne devant pas être trop enfoncé dans le milieu de culture
voir juste posé dessus

Vu la finesse du rhizome,
Il est très important de bien doser ses arrosages
sous peine de le faire pourrir. 











Fabrication d'un générateur de brouillard






Afin de faire descendre la température en été dans 
la serre j'ai construis un système de générateur de
brouillard ( fogger ) à ultrason mist maker.

Le but de le faire soi même est de pouvoir avoir
un fogger à moindre coût et bien sur d'utiliser
au maximum des matériaux de récupération. 




Il vous faudra :


  1/ - un seau avec couvercle étanche......................5€ 10
  2/ - un coude PVC ( pour VMC )..........................récupe
  3/ - morceau de tube PVC de diamètre
        légèrement inférieur au diamètre
        du coude pour VMC....................................récupe

  4/ - une chute de plexiglas...............................récupe  
  5/ - un ventilateur de PC 12 volts........................récupe
  6/ - un pack brumisateur Mist Maker 1 tête DK 24
        90ml/heure 
        ( brumisateur de base pour un petite cubage )
        comprenant :
        une bouée pour le brumisateur 1 tête
        un anti éclaboussure ( facultatif )
        un brumisateur 1 tête
        un transformateur 12 Volts..............................
31€
  7/ - une chute de tube IRL Ø 16 mm pour la jauge
         du niveau d'eau........................................récupe

  8/ - un bouchon de pêche pour la jauge
         du niveau d'eau..........................................
2€90
  9/ - de la petite visserie...................................récupe
10/ - un raccord culotte PVC à  45° Ø 32....................1€84
11/ - un bouchon pour le raccord culotte Ø 32..............0€57
12/ - un tube PVC Ø 32 longueur 2 m........................3€24
13/ - un bouchon Ø 32 pour le bout du tube.................0€57
14/ - une équerre pour faire une  patte de fixation
         sur le dessus du ventilateur...........................récupe


Coût total ( avec brumisateur 1 tête )......................45€22
Coût total ( avec brumisateur 3 têtes ).....................84€52

En fonction du cubage à brumiser,

il faudra peut être changer le brumisateur 1 tête par un brumisateur à :
3 têtes DK3 24 - 240 ml/heure 64€50
5 têtes DK5 24 - 400 ml/heure 89€00
9 têtes DK9 36 - 720 ml/heure 149€00
prix en Février 2015.



Comment faire pas à pas


Première étape :

Fixer et coller un morceau de tube PVC de diamètre légèrement
inférieur dans le coude VMC.




Deuxième étape :

Percer un trou dans le couvercle du seau au diamètre du tube
fixé sur le coude VMC. 




Troisième étape :

 Insérer le coude dans le trou du couvercle du seau.




Quatrième étape :

A l'aide du plexiglas ou tout autre matériel ne craignant
pas l'humidité,
fabriquer un support pour le ventilateur et le fixer sur le coude
pour VMC.






Cinquième étape :

Placer le ventilateur de PC sur son support.



Pour bien coincer le ventilateur ;
j'ai fixé sur son dessus une patte règlable
dans le sens avant arrière. 



Sixième étape :


Percer un trou au diamètre du raccord culotte et le fixer.





Septième étape :


Percer le trou pour la sortie d'alimentation du brumisateur
et y passer le câble.





Huitième étape :

Percer un trou correspondant au diamètre du tube IRL
qui vous servira de jauge et y glisser le tube IRL.





Neuvième étape :

Dans le seau,
perpendiculaire au trou du couvercle ( photo A & B ) ;
coller au silicone sur le fond du seau,
un tube type aspirine ( pour un tube IRL de Ø 16 mm )
percé de part et d'autres de trous pour que l'eau puisse
y pénétrer.
En plaçant le couvercle du seau,
vous glisserez dans le tube ( aspirine ) l'extrémité du tube IRL
préalablement percé de trous ;
toujours dans le but que l'eau y pénètre ( photo C ).
Le but de ce tube d'aspirine ( ou autre ) est de 
maintenir à la verticale le tube IRL.



Photo A.


Photo B.


Photo C.


Dixième étape :
Fabriquer un flotteur à l'aide de liège ou acheter un bouchon
de pêche assez long et fin d'un diamètre inférieur au
tube IRL.


Et voilà !
votre hydrofogger est terminé et opérationnel,
libre à vous de laisser la sortie de brumisation
telle quelle ou d'y fixer un tuyau pour diffuser
la brume à différents endroits.



L'obtention de la bruine est basé sur le principe de l'ultrason.
Une membrane vibre au rythme des ultrasons ce qui permet
à l'eau de s'évaporer en formant des micro gouttelettes de 5 microns
exemptes de bactéries ; le tout sans aucun dégagement de chaleur.


Le brumisateur 1 tête ( dans sa bouée ) qui flottera
simplement sur l'eau à l'aide de la bouée. 


Le bloc hydrofogger une fois terminé.
Il reste très compact donc ne prendra
pas beaucoup de place.

Le brumisateur 1 tête.

Le brumisateur dans sa bouée.



Le fogger mis en place et couplé au
tuyau pour la distribution de la bruine.




















Partie supérieur du fogger.
Tuyau de distribution de bruine dans la serre.

Le tuyau de distribution de la bruine au  Ø 32,
 est percé de trous à l'aide 
d'un forêt de Ø 10 mm
tout les 5 cm.































La serre à un cubage de 6m3 environ,
2.50 m de large, sur 1.10 m de profondeur
sur 2.30 de haut soit 6.32 m3.


Avant la mise en route du fogger :


Après trois minute de fonctionnement :
La bruine reste dans le fond de la serre.



Après cinq minutes de fonctionnement :
La bruine commence à recouvrir les tablettes.

Après huit à dix minutes de fonctionnement :
Le fond de la serre est totalement noyée dans la
brume.....


....qui se dirige vers l'avant.


Après quinze minutes de fonctionnement :
la serre est totalement plongée dans la brume.......


et baigne dans une ambiance Andine.
Pour ce résultat,
utilisation du fogger avec quatre têtes.




Petites astuces :

- Lors de la découpe des trous dans le couvercle
  préférez un diamètre légèrement inférieur d'un
  demi millimètre voir un millimètre ce qui coincera
  correctement les pièces a y insérées.
  Il ne vous restera plus qu'à mettre un cordon de silicone
  tout au tour.

  

- Il m'est paru plus judicieux d'utiliser un raccord culotte
  comme sortie pour la bruine car celui ci pourra également
  servir à faire l'appoint d'eau sans être obligé d'enlever
  le couvercle du seau.



- Il est important de créer une colonne d'air au niveau
  du ventilateur par un manchon.
  En faisant des essais,
  je me suis rendu compte qu'en fixant directement
  le ventilateur sur le couvercle du seau ;
  celui ci reçoit de la bruine et se mouille au fur et à mesure
  de son utilisation.
  Le fait de fixer à même le ventilateur sur le couvercle,
  a pour conséquence de créer des turbulences dans le seau
  en faisant remonter la bruine à travers les pâles du ventilateur.
  Dans le cas d'un montage avec un manchon,
  le ventilateur reste au sec  et n'est absolument pas en contact
  avec de l'eau.
 Vous pouvez également utiliser un ventilateur pour PC
 étanche, ou résistant à l'humidité. 


- Pour la jauge,
  il vous faudra la graduer au mini et maxi en faisant des essais
  au fur et a mesure du remplissage du seau avec de l'eau.
  Pour ces essais,
  il faudra placer la tête du brumisateur avec sa bouée et
  garder une marge de sécurité par rapport au niveau d'eau.
  Au niveau le plus bas,
  la bouée ne doit pas toucher le fond du seau.



- Il vous est possible de mettre plus d'un brumisateur
  ou un brumisateur à plusieurs têtes en fonction du
  cubage à brumiser.


- Il vous est possible de fixer plusieurs sorties ;
  mais dans ce cas,
  il vous faudra ajuster la puissance du ventilateur
  pour que la bruine soit bien poussée dans chaque tuyaux.



êIÜ Pour une longue durée de vie de votre appareil,
  utiliser de l'eau déminéralisée ou l'eau de pluie.

êIÜ Pour une longue durée de vie de votre appareil,
ne pas utiliser le brumisateur plus de huit heures par jour
et par tranche d'un quart d'heure car la tête chauffe durant son
fonctionnement ( sans chauffer la bruine ).
Il est par conséquent recommandé de coupler le brumisateur
à un programmateur.