Hommage à tous les professionnels du végétal.

Réviviscence de Pleopeltis polypodioides



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Voiçi le résultat des essais effectués sur la réviviscence
de Pleopeltis polypodioides.

Après avoir vider l'eau contenue dans le tube et soumis l'ensemble
à la ventilation de la serre sur une durée de 24 h ;
les feuilles se sont recroquevillées et ont pris une couleur beige
perdant la couleur vert tendre du à la chlorophyle.........























..........Après 24h, le tube a été remis en eau plus une vaporisation
directe sur la plante.
Une deuxième vaporisation de la plante après six heures a été effectué
et après 12 heures, les feuilles recommencent à virer au vert
et à se dérouler..........



Après 21heures..........




.......... Après 36 heures..........




............Après quatre à cinq jours
(suivant les conditions de culture),
toutes les feuilles sont bien ouvertes et d'un beau vert.


Sous un apport important et continu d'eau,
la reviviscence dure de 2 à 3 heures.

_________________


J'ai pu remarqué depuis que je cultive cette fougère,
que son besoin en eau est relativement important.
Depuis la fin de l'essai,
je vaporise Pleopeltis polypodioides chaque matin
constatant ainsi une croissance assez rapide.

En conclusion,
je peux dire que Pleopeltis polypodioides a un besoin
régulier d'arrosage et que le fait de ne pas le laisser
sécher n'influt en rien sur une probabilité de pourriture.
Malgré sa capacité reviviscente,
je pense qu'il n'est pas important de soumettre cette fougère
à des périodes de sécheresses.
Je me laisse une année et demi ou deux pour connaitre
son cycle végétatif et adapté une technique de culture.



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Pleopeltis polypodioides






Le genre comprend environ 430 espèces épiphytes ou lithophytes.

Pleopeltis polypodioides
(L.) E.G. Andrews & Windham. 1993.

Syn :
- Acrostichum polypodioides L. 
- Marginaria polypodioides (L.) Tidestr.
- Polypodium incanum var. burchelli Baker
- Polypodium polypodioides (L.) Watt 
- Polypodium polypodioides var. burchellii (Baker) Weath.

Origine : 
- Sud des Etats unis ( Illinois ; Texas ; Floride )
- Amérique troplicale
- En Afrique australe

Division : Pteridophyta
Classe : Filicopsida
Ordre : Polypodiales
Famille : Polypodiaceae
Genre : Pleopeltis Humb. & Bonpl. ex Willd.
– scaly polypody
Espèce :
polypodioides (L.) Andrews & Windham
- " fougère de la resurrection ".
Sous-espèces :
Pleopeltis polypodioides (L.) Andrews &
Windham ssp. michauxiana (Weath.)
Andrews & Windham – resurrection fern

Division: Pteridophyta
Classe: Polypodiidea
Sous Classe :
Ordre: Polypodiales
Sous ordre :
Famille : Polypodiaceae
Sous famille : Polypodioideae
Tribu : Polypodieae
Sous tribu :

Genre : Pleopeltis
Espèce : polypodioides


Étymologie :
Pleopeltis :
Du Latin plĕo, ēre, :  primitif de compleo, expleo, etc.
complĕo, ēre, plēvi, plētum, " remplir, compléter, achever,
accomplir, parfaire ".  
et 
pelta, ae, f. : une pelte (petit bouclier en forme de croissant).
En référence aux écailles couvrant les sores immatures.

polypodioides :
De polypodium et ioides, " aux, avoir ".
Du Grec ancien  poly, " beaucoup, nombreux " ;
et podion, " petit pied ".
Référence à la forme du rhizome et des développement secondaire
de ce dernier communément appelés polypodi (y).

Mode de vie :
Fougère épiphyte ou lithophyte.

Végétation :
Rhizome traçant, grimpant.

Habitat :
Zones à forte pluviométrie dans la forêt de brouillard,
à basse altitude forêt semi-décidue et la forêt.

Particularités :
Dans le milieu naturel,
fougère épiphyte reviviscente.
Cette fougère a la particularité de résister aux sécheresses.
Les frondes deviennent brunes et toutes sèches,
recroquevillées sur elles mêmes jusqu'à la prochaine pluie
pour s'ouvrir et redevenir toutes vertes.
Certains disent que cette plante peut rester sans eau
pendant 100 an, une légende peut être !

Pour plus de détails :
Reviviscence de Pleopeltis polypodioides















Frondes de Pleopeltis polypodioides.


Sores de Pleopeltis polypodioides..














Origine :
Belize, Brésil, Bolivie, Colombie, Costa Rica, Cuba,
Equateur, Guyane Française, Guatemala, Guyana,
Honduras, Mexico, Nicaragua, Panama, Paraguay,
Pérou, Suriname, Etats Unis ( Sud ) Venezuela.
Afrique Australe.
Altitude :
De 0 à 3400 mètres.
















Culture

Type de culture :
Sur plaque de liège
ou sur tube.

Milieu de culture :
Sur mousse vivante rase
ou fine couche de sphaigne.
pH minimum : 4.5
pH maximum : 5.0

Hygrométrie :
Jamais inférieur à 60 %.

- Ventilation :
Indispensable.
Modérée.

- Fertilisation :
Apport d'un engrais 10/10/10 tous les quinze jours
et un complexe racinaire une fois par mois environ
en remplacement d’un apport d’engrais.


- Arrosage :
Maintenir humide mais sans excès.

- Luminosité :
Soleil à Ombrage partiel.

- Température :
La température de culture est comprise entre 13° C et 25° C
avec une baisse significative des températures pendant la nuit.
Elle ne doit jamais être inférieure à 10° C.











Floraison de Masd. xanthina rouge.


Ce Masdevallia originaire de Colombie et Equateur
est blanc et jaune pour le taxon d'où son appelation de xanthina.
Toutefois, il se décline en variété de couleur rouge.
C'est un Masdevallia relativement facile qui fleurit chaque année
pendant une période assez longue qui va de Novembre à Mars, Avril.

La plante est montée sur fanjan mais peut être cultivée en pot.
Les feuilles de Masdevallia xanthina sont plus ou moins rondes par
rapport aux feuilles lancéolées de la plupart des Masdevallia.

  


Plus de details :



M

Floraison de Masd. erinacea

M
M
M
Ce masdevallia acheté directement au Panama cet été par des amis
ne m'a pas fait trop attendre pour me montrer sa fleur.
A partir de Septembre la formation de boutons floraux
m' a présagée d'une belle floraison.

je suis vraiment content car la fleur correspond totalement
à l'espèce type ( taxon ).

Malgré sa taille ;
j'adore ce genre de Masdevallia,
à l'oeil nu il parait ordinaire mais avec un grossissement,
la fleur est d'une complexité merveilleuse.

Les appendices se termine en forme de spatule.


La plante dans son ensemble




Plus de détails :



M

FICHE : Acianthera pubescens






Acia. pubescens ( Lindl. ) 1836.
( anciennement Pleurothallis pubescens ? )

Synonyme :
- Pleurothallis pubescens (Lindl.) Dipsacus et M.W.Chase, 2001
- Humboldtia bufonis (Klotzsch) Kuntze 1891
- Polystachya Humboldtia Ruiz & Pav 1798
- Kuntze polystachya Humboltia (a. Rich. & Galeotti) 1891
- Humboltia pubescens (Lindl.) Kuntze 1891
- Humboltia smithiana (Lindl.) Kuntze 1891
- Humboltia truxillensis (rchb.f.) Kuntze 1891
- Pleurothallis bourgeaui Kraenzl. 1920
- Pleurothallis bufonis Klotzsch 1854
- Pleurothallis coriacea Bello 1883
- Pleurothallis janeirensis Barb. Rodr. 1882
- Pleurothallis mandibularis Kraenzl. 1920
- Pleurothallis picta Hook 1842
- Pleurothallis polystachya a. Rich. & Galeotti 1845
- Pleurothallis porphyrantha Kraenzl. 1921
- Pleurothallis riograndensis Barb. Rodr. 1882
- Pleurothallis longicaulis var. riograndensis Cogn. 1896
- Pleurothallis smithiana Lindl. 1843
- Pleurothallis smithiana var. viridicata Cogn. 1896
- Pleurothallis truxillensis rchb.f. 1854
- Pleurothallis vittata Lindl. 1838

Tribu : Epidendreae
Sous-tribu : Pleurothallidinae
Genre : Pleurothallis ?  ( Acianthera ? )

Sous-genre : Acianthera
Section : Brachystachyae
Sous-section :
Division :
Espèce : pubescens

Étymologie :
Du latin pūbens, entis (pubes) ; " couvert de duvet , de poils".
Allusion à la pubescence des sépales.

Mode de vie :
Plante épiphyte.

Végétation :
Sympodiale.
Rhizome traçant.


Habitat :
Forêts nuageuses très humides.







Origine :
Colombie, Équateur, Brésil,
République dominicaine, Puerto Rico,
Mexique, Guatemala, Honduras,
Nicaragua, Costa Rica, Panama,
Guyane française, Suriname,
Venezuela, Pérou, Paraguay
et Argentine.

Altitude :
De 500 à 1900 mètres.



CULTURE




Températures de culture :
De culture chaude à tempérée.

 Chaude...................jour : 20°C à 27°C nuit : 11°C à 18°C.
 Tempérée................jour : 12°C à 20°C nuit : 8°C à 13°C.
 Tempérée chaude.......jour 18° C à 25°C nuit : 10°C à 15°C.
     Tempérée froide..........jour : 12°C à 18°C nuit : 8°C à 11°C.
     Froide...................... jour : 10°C à 16°C nuit : 5°C à 12°C.

Type de culture :
Montée sur plaque.

Milieu de culture :
Sphaigne ou mousse rase.

Arrosage :
vaporisation régulière.
Laissez sécher entre deux arrosages.

Hygrométrie :
De 65 à 90%.

Ventilation :
Moyenne.






Fertilisation :
100 ppm maximum une fois par mois
soit 156 µS environ ;
ou 50 ppm soit 78 
µS environ à chaque arrosage
trois fois de suite,
puis rinçage au quatrième et cinquième arrosage.
(1ppm = 1.56 µS moyenne).

Luminosité :
Ombre partielle à Mi- ombre.







Repos ( voir légende ) :
 






Difficulté culturale :








Particularités :






🜂 Espèces très très florifère.

🜂 Grande variabilité des fleurs
         pour ce qui est de leurs couleurs.


✋⇨ L'induction florale se fait par écart de température
         jour/nuit d'au moins 5°C  à 10°C,
         et une diminution des apports d'eau.





Index Acianthera 








Lecanopteris carnosa.



Les Lecanopteris ( environ 23 epsèces )
sont des Ptéridophytes épiphytes
poussant sur le tronc des arbres.....








              Lecanopteris sinuosa.


....Ces fougères myrmécophiles vivent
dans leur milieu naturel en symbiose mutualiste avec les fourmis.
La plante apporte aux fourmis gite et couvert alors que les fourmis
fournissent à la plante une protection contre ses prédateurs
ainsi que leurs excréments riches en nitrate ( azote ),
en clair la fourmi protège et fertilise la plante.


Chez les lecanoptéris le gite pour les fourmis peut être
de deux formes :
- Rhizome plein
   De par sa forme,
   il se crée des cavités entre le tronc de l'arbre hôte
   et le rhizome où les fourmis peuvent s'y abriter.
- Rhizome creux,
   Le rhizome est creusé de galeries.

Lecanopteris carnosa ( Reinw.) Blume 1828.

Syn : Aucun.

Division : Pteridophyta
Classe : Filicopsida
Ordre : Polypodiales
Famille : Polypodiaceae
Genre : Lecanopteris
Espèce : carnosa

Étymologie :
Lecanopteris :
Du Grec lecanore  λ χάνη, ης : " bassin ",
et de
ptĕris, ĭdis, f. : ptéris (une fougère).
- gr. πτέρις. 

En référence à la forme des sores.

carnosa :

Du Latin carnōsus, a um,  " charnu, obèse ". 
En référence à l'aspect du rhizome.

Origine :
Indonésie ; Malaisie ; Philippines et Sulawesi.
Altitude :
De 1000 à 1600 mètres.


Leucanopteris carnosa

Lecanopteris carnosa :
Le rhizome.



Lecanopteris carnosa :
Feuille.




















Lecanopteris carnosa :
Disposition des sporanges.

Lecanopteris carnosa :
Sporanges.


























Culture

 Température :
De 12°C à 25°C.
Lecanopteris carnosa préfère avoir des écarts de températures
entre le jour et la nuit, chez moi cet écart est de 5 à 10°C
suivant la saison.
Il aime avoir des nuits fraîches.

Hygrométrie :
Entre 75 et 90%.

Ventilation :
Comme pour la plupart des épiphytes,
l'air doit être en mouvement autour de la
plante.
La ventilation doit par conséquent être importante
sans toutefois assécher trop vite le milieu de culture.

Luminosité :
Un maximum de lumière mais sans soleil direct.

Fertilisation :
Personnellement, j'utilise un engrais riche en azote
NPK 10/3/7 dilué au double d'eau ( soit 5ml/L)
tous les quinze jours.

Type de culture :
Si l'environnement est très humide,
vous pouvez cultiver en panier avec un milieu de culture
type orchidée ou que dans de la sphaigne sur écorce
ou sur fanjan.
chez moi je cultive Lecanopteris carnosa dans un
sous pot percer de trous.
Dans le fond j'ai mis une couche de graviers pour le drainage.
Le milieu de culture est constitué d'un mélange pour semis
à base de tourbe blonde et brune, de sable et perlite
auquel je rajoute de la vermiculite pour obtenir un milieu
très drainant.

Arrosage :
le milieu de culture doit resté humide mais sans excès.
Laissez légèrement sécher la partie supérieure du milieu
entre deux arrosages.


 Dans leur milieu naturel,
            les espèces de Lecanopteris couvertes d'écailles
            poussent dans un climat plus sec ;
            nous dirons plutôt moins humide,
            car plus sec pourrait prêter à confusion. 
            De ce fait,
            les rhizomes écailleux sont beaucoup plus sensibles
            aux excès d'humidité et donc sujet à la pourriture.
            En conclusion,
            les lecanopteris ayant des rhizomes écailleux,
            réclament une humidités inférieures à celles des
            espèces non écailleuses (glabres) ;
            aussi bien en taux d'hygrométrie,
            que pour le milieu de culture.